jeudi 10 février 2011
Un citoyen de
Ste-Anne balise lui-même une
zone dangereuse
(STM) - A la
suite de la tragédie qui avait
coûté la vie à Nicole Descôteaux,
53 ans, près de l'île des
Barques, face à
Sainte-Anne-de-Sorel, à la
mi-janvier, un citoyen de la
municipalité,
Denis Beauchemin, a décidé, de
sa propre initiative, de baliser
une portion du sentier menant à
l'île, mais il affirme que des
élus de la municipalité refusent
de défrayer les coûts associés à
son idée.
Mais le maire
Pierre Lacombe soutient
qu'aucune demande officielle n'a
été faite en ce sens.
En entrevue au
SORELTRACY MAGAZINE, M.
Beauchemin affirme que le
montant pour sécuriser le
sentier s'est élève à 375 $ et
ce serait l'échevin Gilles
Vigneault qui aurait payé
personnellement cette dépense.
«Ce que je
trouve aberrant, c'est que nos
élus municipaux ne veulent pas
défrayer les frais parce que
moi, je suis bénévole. Moi-même,
et les quatre ou cinq autres
gars, n'avons rien chargé, ni
notre temps, ni nos dépenses de
véhicules. On a installé 50
piquets avec des banderoles et
on va récupérer ce matériel pour
les années à venir»,
a-t-il déclaré.
À la
municipalité, le maire, Pierre
Lacombe, explique que le
conseiller Vigneault lui a parlé
du projet. Il lui a indiqué
qu'il fallait faire une demande
écrite au Conseil et c'est le
Conseil qui prend la décision.
«On n'a jamais eu de demande au
Conseil et le conseiller
Vigneault en avait parlé aux
autres conseillers en comité de
travail, sans plus. Ils l'ont
fait de leur propre chef, mais
je pense que le Conseil ne
l'aurait pas accepté, se
retrouvant devant un «fait
accompli», de préciser le maire
Lacombe. Ça me bogue un peu».
Le Conseil
municipal n'a pas eu à statuer
sur cette décision puisqu'elle
n'a pas été présentée par M.
Beauchemin.
Il est d'avis
que ce n'est pas la
responsabilité de la
municipalité de s'assurer de la
sécurité sur le plan d'eau, mais
il préfère prendre des
informations avant d'être
catégorique.

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