jeudi 20 janvier 2011
Le CSSS
Pierre-De Saurel est maintenant
accrédité par le Conseil
québécois d’agrément
Hélène Goulet - Collaboration
spéciale
Le directeur général du CSSS
Pierre-De Saurel, Benoît
Marchesseault, était fier, cette
semaine, d’annoncer que
l’institution de santé est
désormais accréditée par le
Conseil québécois d’agrément (CQA),
après avoir obtenu une note de
88 %.
C’est
la première fois que le CSSS –
ou ses composantes avant la
fusion des institutions de santé
de la région en 2004 – obtient
cette accréditation. Avant 2005,
l’agrément était facultatif,
mais depuis la mise en vigueur
de la Loi 83, en 2005, il est
devenu obligatoire.
L’agrément, a expliqué la
directrice générale adjointe
Lise Chagnon, est un processus
d’amélioration continue de la
qualité. Octroyé par le CQA, une
autorité externe dont la
compétence est reconnue,
l’agrément est similaire au
sceau de qualité « ISO » dans
les industries manufacturières.
Il constitue une évaluation
systématique de l’ensemble des
pratiques organisationnelles du
CSSS, tout en tenant compte des
caractéristiques de
l’établissement.
Parmi les points qui sont
analysés, le CQA porte une
attention particulière à la
satisfaction des besoins et des
attentes de la clientèle, la
mobilisation du personnel, la
gestion efficace et efficiente
des processus organisationnels,
ainsi que la capacité
d’amélioration.
Un sondage, effectué auprès
d’environ 2000 usagers
(clientèle) du CSS, est une des
étapes du processus. Ce sondage
a permis d’évaluer la relation
avec le patient, la prestation
professionnelle, l’organisation
des services, le respect et la
confidentialité, l’apaisement,
l’accessibilité, la
solidarisation et la rapidité
des services. Le pointage obtenu
varie entre 73,98 % (rapidité
des services) et 89,08 % (le
respect). Seule la rapidité a
obtenu une note en-deçà de 80 %.
Le personnel a aussi été sondé,
et ce, sur une base volontaire.
La participation a été de 75 %
(1000 employés), ce qui a réjoui
la direction, puisqu’il s’agit
d’un taux de participation
supérieur à ceux connus dans
d’autres CSSS.
Il en ressort que, depuis 2007,
année où le CSSS avait échoué à
une première demande d’agrément,
il y a eu une hausse
significative de l’indice
global, ce dernier se situant
maintenant dans la moyenne très
supérieure pour des groupes
comparables. Les indicateurs
sont relatifs à la mobilisation
du personnel sont la
collaboration, la réalisation,
l’implication, le leadership, le
soutien et la communication.
Pour réaliser le processus, qui
comptait quelque 26 étapes, le
CSSS a pu compter sur un
regroupement de 150
participants, employés de
diverses catégories
(gestionnaires, personnel
administratif, personnel en
soins infirmiers, etc.).
M. Marchesseault a enfin rappelé
que la première demande
d’agrément refusée en 2007 était
attribuable entre autre au fait
que l’institution était encore
en processus de fusion. « Nous
partions de loin ! » a-t-il
admis, se réjouissant de cette
opération qui contribue
aujourd’hui à solidariser le
personnel et à développer leur
fierté et leur sentiment
d’appartenance.
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