Le dossier des matières
résiduelles est d'une très
grande importance pour nous.
Notre objectif, nous désirons
être très clair là-dessus est la
valorisation des matières
résiduelles avec un pourcentage
au-delà de 75%.
Il
est complètement faux de
prétendre que nous sommes pour
l'enfouissement. Notre second
objectif est de respecter les
citoyens que nous représentons,
environ 80%, c'est-à-dire en
ayant un très grand souci du
coût par porte pour le ramassage
et le traitement des matières
résiduelles.
Le directeur général de la
SDD a été engagé en janvier
2010. De plus, cette compagnie
n'avait jamais réalisé le
processus qu'elle nous
présentait. L'emplacement des
installations de SDD est
problématique tant au niveau des
odeurs que de la
Bio-méthanisation. Ce type
d'installation est placé
habituellement à la campagne.
Enfin, le prix demandé par
porte en S.E.M.I. était
d'environ 215 $ seulement pour
le traitement sans compter le
ramassage. Depuis le mois de
juin 2010, ou nous avons par
résolution (2010-06-169)
considéré qu'il y avait lieu par
souci de transparence envers la
population, que le Conseil de la
MRC puisse aller en appel
d'offres publiques dans le
dossier ces matières résiduelles
qui devait prendre fin le 31
décembre 2010, et ce, afin
d'obtenir les meilleures
conditions pour les citoyens,
tout en s'assurant de la qualité
de vie de ceux-ci. Il apparaît
évident que cette décision prise
à la MRC par 8 voix contre 4,
n'a jamais satisfait nos 4
collègues.
Depuis ce jour, vous avez
essayé de toutes les façons
possibles de remettre en
question cette décision, soit
par démissions, soit par des
alertes aux médias.
Il est quand même paradoxal
qu'un ancien préfet soit à la
tête d'un groupe qui ne veut pas
respecter la démocratie. Ce que
nos collègues dissidents
apportent comme hypothèse s'est
de revenir à la case départ.
Nous pouvons dire que c'est
encore une situation plus
problématique parce qu'en plus
d'être en société d'économie
mixte, nous allons être
propriétaires du terrain et des
installations. Il faut être bien
conscient que pour obtenir une
subvention de 60 % cela signifie
qu'il faut être en société
d'économie mixte.
Regardons vers l'avenir pour
être prêts à valoriser nos
matières résiduelles le 1er
septembre 2014. Nous n'avons pas
de temps à perdre à refaire
continuellement les mêmes
discussions quand la majorité
des maires a décidé d'aller en
appel d'offres.
Nous souhaitons tous comme la
très grande majorité de nos
citoyens, que la méthode que
nous choisirons pour traiter nos
matières résiduelles répondre à
notre plan de gestion des
matières résiduelles (2011-2015)
et soit conformes à la nouvelle
politique gouvernementale de
gestion des matières
résiduelles.
Il est grand temps et il est
très important de montrer à
toute notre communauté que nous
tous ensembles, pouvons procéder
de façon efficace dans ce
dossier pour faire en sorte
qu'au 1er septembre 2012 les
appels d'offres soient faits.
En plus croyez-vous que du
côté social, que cela est
acceptable de faire du compost
et du méthane dans le secteur de
Tracy ? Du côté économique
croyez-vous que c'est rentable,
sincèrement avec le nombre de
citoyens qu'il y a dans la MRC,
d'aller chercher une rentabilité
financière ? C'est pour toutes
ces raisons qu'il faut regarder
ailleurs pour aller chercher le
meilleur procédé de valorisation
au meilleur prix, il faudra
peut-être s'associer à une autre
région pour avoir plus de
volume, ce qui permettra de
réduire nos coûts et d'atteindre
nos objectifs.
Pour terminer, je veux
rassurer tous les organismes et
toutes les associations ainsi
que la population que notre
choix est clair. OUI, on va
valoriser en 2014; ce qui va
rencontrer les orientations du
gouvernement, mais d'ici là, on
n'a aucun un contrat de 3 ans
qu'on doit respecter et dans
l'année qui vient on va trouver
la meilleure manière de
valoriser, et ça, au meilleur
prix possible.
Mesdames et messieurs vous
savez que du développement
durable ce n'est pas juste de la
valorisation : du développement
durable : oui c'est de valoriser
nos matières résiduelles, mais
c'est aussi de respecter
l'environnement social en plus
de rechercher un coût abordable.
Si tout le projet est voué à
l'échec ou à la faillite, ce
n'est plus du développement
durable.