mardi 28 juin 2011
La rameuse
Mylène Paquette, de passage au
Parc nautique de Contrecœur
Mylène Paquette
qui avait quitté le port de
Montréal dans la matinée du
samedi 25 juin, est arrivée,
comme il était prévu, vers 17 h
30, au Parc nautique de
Contrecœur. C’est en compagnie
de la Garde côtière auxiliaire
que Mme Paquette faisait son
entrée en fin de journée au Parc
nautique de Contrecœur qui lui a
offert une place au quai
gratuitement pour la nuit.
Mme Suzanne
Dansereau, la mairesse de la
Ville de Contrecœur et M. Marcel
Arsenault, commodore du Parc
nautique de Contrecœur ainsi que
plusieurs autres personnes ont
pu rencontrer la rameuse et
découvrir l’embarcation avec
laquelle la sympathique Mylène
Paquette ramera jusqu’en France
en juin 2012. La mairesse a
salué le courage de la rameuse
et lui a remis, en souvenir de
son passage à Contrecœur, des
articles à l’effigie de la
Ville.

Mylène Paquette,
très reconnaissante de cette
délicate attention, ne manqua
pas de préciser que ces cadeaux
de la Ville (foulard, gourde
d’eau et casquette) étaient fort
appréciés, car ils lui seront
utiles durant son périple sur le
fleuve. Le lendemain matin, Mme
Paquette reprenait les rames
pour poursuivre son aventure
dont l’objectif est de rejoindre
Havre Aubert, aux Îles de la
Madeleine, le 21 août 2011.
La rameuse d’océan et
ambassadrice du Saint-Laurent
pour la Fondation David Suzuki a
entamé ainsi le premier volet du
projet Odycéan, la traversée de
l’Atlantique Nord à la rame, en
solo et sans assistance, dont
l’un des objectifs est de
sensibiliser le public aux
impacts de l’activité humaine
sur les écosystèmes marins.
C’est également
pour préparer sa traversée de
l’océan, dont le départ est
prévu en juin 2012, que Mylène a
pris les rames cet été. « Ça va
me permettre, non seulement de
m’entraîner dans des conditions
proches de celles de l’océan,
notamment lorsque je traverserai
de la Gaspésie aux Îles de la
Madeleine, mais ça va également
me permettre de maîtriser
complètement mon matériel de
bord et mon bateau, de vérifier
si tout fonctionne bien, etc. »
De Montréal aux Îles de la
Madeleine, en passant entre
autres par Contrecœur,
Sorel-Tracy, Québec,
Trois-Pistoles, Rimouski et
Gaspé, Mylène prévoit de
s’arrêter dans plus d’une
trentaine de villes en bordure
du fleuve Saint-Laurent où elle
participera à des événements
locaux et donnera des
conférences sur son expérience
en mer hors du commun, car elle
compte déjà une traversée à son
actif. En janvier 2010, elle
quittait le Maroc pour
rejoindre, deux mois plus tard,
la Barbade dans une embarcation
à rame avec cinq coéquipiers.
Avec les informations qu’elle
aura recueillies sur le fleuve
jusqu’aux Îles de la Madeleine,
Mylène compte donner, à son
retour, une série de conférences
dans le cadre du projet « Le
Saint-Laurent : Notre fleuve
vivant » de la Fondation David
Suzuki, partenaire du projet
Odycéan. « Le fleuve
Saint-Laurent coule à travers
les veines de notre histoire, de
notre culture et de chacun
d’entre nous. Or, il traverse de
nombreuses régions densément
peuplées où le développement
économique et l’utilisation des
terres ont altéré l’état naturel
des écosystèmes. Peu de gens se
rendent compte qu’ils font
partie d’un écosystème vivant
qui est menacé et dont nous
sommes tous interdépendants. Le
fleuve Saint-Laurent coule à
travers chacun de nous : la
santé du fleuve, c’est notre
santé! » déclare-t-elle.
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