lundi 17 octobre 2011
Le Recyclo-Centre
: un modèle à suivre partout
dans le monde
Par Maxime
Salois
Le Recyclo-Centre
recevait aujourd’hui la visite
d’une délégation internationale.
Cette dernière était présente
dans le cadre du premier Forum
international de l’économie
sociale et solidaire (FIESS) qui
se tient au Palais des congrès
de Montréal jusqu’au 20 octobre
prochain.
Une vraie fierté
C’est avec une fierté partagée
que Marie-Andrée Sirois
Larochelle, directrice générale,
accueillait aujourd’hui une
délégation internationale qui
désirait visiter l’entreprise
d’économie sociale qu’est le
Recyclo-Centre. L’objectif de la
visite était de faire découvrir
aux visiteurs d’outre-mer des
entreprises qui innovent dans le
domaine de l’environnement
œuvrant en économie sociale.
Sylvain Simard, député de
Richelieu; Marie-Andrée Sirois
Larochelle, directrice générale
du Recyclo-Centre et Julie
Gagnon, conseillère aux
entreprises au CLD Pierre-de-Saurel.
La notoriété et
la réputation du Recyclo-Centre
ne sont plus à faire.
« C’est
une des plus grandes entreprises
d’économie sociale, sinon la
plus grande, et surement la plus
riche », souligne Sylvain
Simard, député de Richelieu qui
était présent lors de la
conférence de presse.
Objectif
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Marc-Arthur Fils-Aimé,
délégation haïtienne |
Marc-Arthur
Fils-Aimé vient d’Haïti et a été
ravi de voir ce qu’il se passe
au Recyclo-Centre.
« Nous
sommes ici pour apprendre des
meilleurs et voir toutes les
possibilités d’aider nos frères
et nos sœurs qui sont plus dans
le besoin »,
souligne-t-il.
Mme Sirois Larochelle souligne
également que le Recyclo-Centre
et ses 24 employés ont pour
mission «
l’insertion
socio-professionnelle avec des
partenaires comme Emploi Québec
et la Municipalité régionale de
comté (MRC) Pierre-de-Saurel »
en soulignant que le concept de
développement durable était déjà
sur les lèvres des principaux
acteurs du projet de Recyclo-Centre
dès le départ.
La directrice générale du
Recyclo-Centre profite de
l’occasion pour souligner que le
plus gros défi concerne la
perception que les gens ont des
entreprises d’économie sociale.
En ce sens, elle souligne que
«
l’économie sociale doit
participer au développement
économique, et ce, même si elle
doit encore prouver qu’elle est
gérée par des entrepreneurs
sociaux, certes, mais avant tout
par des entrepreneurs ».
Soutien
Notons qu’au cours des années,
le Centre local de développement
(CLD) Pierre-de-Saurel a été le
principal témoin de la
croissance du Recyclo-Centre.
En effet, c’est par
l’intermédiaire de son soutien
technique et financier que le
CLD « a pu
voir que cette entreprise est un
modèle à suivre, non seulement à
l’échelle locale, mais
internationale »,
souligne Julie Gagnon,
conseillère aux entreprises au
CLD.
« Si
toutes les entreprises privées
étaient gérées comme le Recyclo-Centre,
il est probable que nous
n’aurions pas eu de crise
économique. Voilà pourquoi nous
devons en être fier »,
fait remarquer Sylvain Simard,
député de Richelieu et président
de la Commission de
l’administration publique. De
plus, il souligne l’importance
d’une telle entreprise, car elle
permet une insertion sur le
marché du travail des
décrocheurs, par exemple. De
plus, notons que la
« gestion
serrée, la viabilité économique,
les projets ambitieux sont
réunis pour faire rayonner son
expérience à l’international ».
Notons que la délégation a
également effectué une visite de
la Colonie des grèves de
Contrecœur plus tôt en journée.
La région ne peut qu’être fière
de ses entreprises ayant une
mission sociale et
communautaire.
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