vendredi 30 septembre 2011
DMR se lance à
l’assaut de l’international

Spécialisée dans
la fabrication de poutrelles en
acier léger, Structure
d’acier DMR, une entreprise
implantée dans le parc
industriel Ludger-Simard depuis
2011, veut prendre le virage de
la mondialisation en visant le
développement des marchés arabe
et d’Amérique latine.

Daniel Grenon, président
Structure d'acier DMR Inc.,
Lyonel Eugeme,
responsable du développement en
Amérique latine et Caraibes et
Abdo
Maalaoui, vice-président export.
En conférence de
presse ce midi, le directeur
général de l’entreprise, Jacques
Cartier a présenté les ententes
de partenariat réalisées avec
Béchir Bouajila (marché arabe)
et Lyonel Eugeme (Amérique
Latine et Caraïbes).
Juste avant,
Stéphane Mve, le chargé de
projet et ingénieur junior a
expliqué clairement la mission
de Structure d’acier DMR.
Sur un écran géant, les
différents projets de
construction défilaient sous nos
yeux: les poutrelles d’acier
fabriquées dans l’usine sont
destinées à la construction de
fermes de toits pour les
bâtiments industriels,
commerciaux et résidentiels.
«Nous
travaillons actuellement à
augmenter la capacité
structurale de poutrelles
métalliques Melco. De plus, on
travaille à développer un modèle
de six logements», a
précisé Stéphane.
De son côté, Abdo
Maalaoui qui a travaillé à l’ACDI
(Agence canadienne de
développement international)
pendant 30 ans, a vanté le
talent des travailleurs
canadiens.
«Nous
avons obtenu un projet de
construction de 2500 à 3000
logements au Congo face à des
concurrents Turcs et Chinois.
Notre spécificité? Nous sommes
plus rapides que les Chinois.
Quand on fait quelque chose, on
le fait bien», a
mentionné M. Maalaoui.
Potentiel énorme
 |
DMR
construit et réalise des
chalets comme celui-ci
qui a été construit à
Saint-Alexis-des-Monts. |
En présence
d’invités d’honneur dont le
député fédéral Louis Plamondon
et le maire de Sorel-Tracy
Rejean Dauplaise, M. Maalaoui a
parlé d’un marché potentiel
«énorme» en Algérie, en Amérique
latine et les autres pays
émergents.
«En Algérie, cite-t-il comme
exemple, cinq familles dormaient
à tour de rôle dans une même
maison. L’Algérie a besoin de
construire 2.5 millions de
logements.»
D’ailleurs,
Structure d’acier DMR
participera du 14 au 17 novembre
au Salon d’habitation SETIFBAT
en Algérie. L’entreprise
démontrera sa technologie
hautement innovatrice qui répond
aux besoins du marché et ce, à
moindre coût. DMR se
démarque de ses concurrents en
utilisant des structures d’acier
léger. En comparaison, les
Chinois continuent de construire
avec des matériaux tels le
béton, briques et mortiers. Le
prix en est nettement plus
dispendieux.
M. Maalaoui a
donné un autre exemple frappant:
le Congo, en Afrique.
«Avec une
population de 80 millions, le
pays n’a pourtant pas construit
une seule maison en 40 ans.»
Un beau défi
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DMR
fabrique surtout des
bâtiments industriels et
commerciaux destinés un
peu partout au Québec
dont Fermont, Lebel-sur-Quévillon,
Saint-Lin-des-Laurentides.
À Sorel, DMR construira
en 2012 la nouvelle
bâtisse de la SAQ qui
sera située à la Plaza
Tracy à côté du marché
Métro. |
M. Maalaoui a
souhaité que les gens de la
région prennent le virage de la
mondialisation.
«À
l’international, dit-il, nous
pouvons aller chercher de beaux
contrats.»
De son côté, le
directeur général, M. Cartier a
opiné en ajoutant qu’il venait
tout juste d’être approché pour
développer un projet
manufacturier destiné au Chili.
«Sorel-Tracy se démarque comme
étant la première technopole en
écologie industrielle. C’est un
élément de fierté. Pourquoi ne
pas créer Sorel-Tracy
international? Le monde est
vaste», a ajouté M.
Maalaoui.
Le responsable du
développement en Amérique
Latine, Lyonel Eugeme, est
d’origine haïtienne. Il a vécu
30 ans au Québec.
«Suite au
tremblement de terre en 2010, il
y a encore 200 000 personnes qui
vivent sous les tentes. C’est
une occasion en or pour nous de
s’implanter là-bas pour montrer
notre savoir-faire québécois.»
Un partenariat
avec d’autres manufacturiers
Lors de la
conférence de presse, M.
Maalaoui a exprimé son désir de
s’allier avec d’autres
manufacturiers de la région pour
offrir des projets clé en main à
ses clients étrangers.
«Nous
mettons notre expertise à la
disposition des PME. Nous
voulons apporter des outils
concrets aux entreprises pour
les aider à l’international»,
a noté le responsable à
l’exportation.
Y-a-t-il des
ententes de signées?, a demandé
la représentante du
Sorel-Tracy Magazine.
«Pas
encore», a répondu M.
Cartier.
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