vendredi 30 septembre 2011
Baie
Lavallière : une rencontre
satisfaisante pour l’UPA
À la suite d’une
rencontre qui aura duré trois
heures mercredi matin, les
dirigeants du Syndicat de base
de l’UPA du Bas-Richelieu se
disent satisfaits des
engagements pris de la part des
autorités gouvernementales au
sujet du litige à la baie
Lavallière, qui remonte à dix
ans déjà.
« Nous
avons obtenu un engagement clair
de la part du ministère des
Ressources naturelles qui jouera
un rôle de facilitateur afin de
permettre l’entretien du cours
d’eau qui cause des inondations
sur une bonne partie des terres
environnant la baie »,
indique Martin Cournoyer,
président du Syndicat.
De son côté, la MRC, qui est
responsable de la gestion des
cours d’eau sur le territoire,
poursuivra ses démarches pour
faire commencer les travaux dès
cet automne.
La priorité de l’échéancier a
été identifiée si bien que les
principaux travaux toucheront
d’abord et avant tout les trois
bassins versants se jetant dans
la rivière Pot au Beurre. Par la
suite, les travaux toucheront
l’ensemble de la problématique
de la rivière Pot au Beurre.
« Après
des années de luttes,
d’interventions, de tentatives
de dialogue, de rencontres
infructueuses, nous sentons
finalement une écoute attentive,
si bien qu’aujourd’hui nous
sommes confiants pour l’avenir
de ce dossier, ajoute M.
Cournoyer. Il n’y a peut-être
pas eu d’entente formelle, sauf
que nous voyons une ouverture,
si bien que c’est bon signe. »
D’autre part, il y aura remise
sur pied, dès cet automne, du
comité des principaux
intervenants de la baie
Lavallière afin d’évaluer la
possibilité de poursuivre les
démarches afin de procéder à de
l’aménagement en même temps que
les travaux d’entretien.
Autour de la table du comité,
qui rappelons-le, a été une
initiative de l’Union des
producteurs agricoles à
l’époque, on retrouvera des
représentants de la Société
d’aménagement de la baie
Lavallière, de la MRC Pierre-de-Saurel,
du ministère de l’Agriculture;
de Canards Illimités Canada; du
ministère des Ressources
naturelles; de l’organisme de
bassin versant de la Yamaska, du
club agroenvironnemental La
Vallière, du ministère du
Développement durable, de
l’Environnement et des Parcs; de
l’Institut de recherche et de
développement de
l’agroalimentaire et de l’UPA.
La rencontre de mercredi a réuni
les représentants du MRNF de
même que ceux de la MRC
Pierre-de-Saurel.
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