Au cégep de
Sorel-Tracy
« L'avenir du Québec passe par
une jeunesse instruite, et
éduquée! »
- Pauline Marois
SOREL-TRACY
- À une semaine du vote, la
chef du Parti Québécois Pauline
Marois était au cégep de
Sorel-Tracy ce matin, afin de
rappeler les engagements de son
parti en matière d'éducation,
qui passe de la petite
enfance, l'université, la
formation professionnelle,
jusqu'à l'éducation des adultes.
Afin d'être
certaine de faire sortir le vote
étudiant, et de les rallier au
programme de son parti, Pauline
Marois réitérait la solidarité
et toute l'admiration du parti
québécois à l'endroit du
mouvement étudiant.
« Nous
avons assisté ce printemps au
réveil d'une génération et à
toute sa détermination! »,
déclarait-elle.
Madame Marois,
qui était en compagnie de la
candidate dans Richelieu, Élaine
Zakaïb, de Marie
Malavoy, député et candidate
dans Taillon et de
Monique Richard, député et
candidate dans Montarville,
déclarait qu'un gouvernement
majoritaire péquiste, le 4
septembre, allait régler la
crise étudiante.
Bien que tous
les sondages pointent vers un
prochain gouvernement
minoritaire, madame Marois
disait :
« Au lendemain de l'élection
majoritaire du parti québécois,
la hausse de 82 % des frais de
scolarité sera annulée.
L'ignoble loi 78 sera aussi
abrogée, et dans les 100
premiers jours d'un gouvernement
du parti québécois, un sommet
sur l'enseignement supérieur
sera organisé, qui portera sur
l'accessibilité de
l'enseignement supérieur pour
tous, l'évaluation des couts
globaux, la qualité de
l'enseignement et de la
recherche, le financement et la
gestion des universités. »
Cependant,
madame Marois prévient;
« Pour
mettre tout ça en place, il me
faut une majorité à l'Assemblée
nationale du Québec. On ne peut
courir le risque de voir une
majorité libéralo-caquiste
garder le contrôle. »
Le terme
"majoritaire" a provoqué des
questionnements assez pointus
envers les engagements de madame
Marois et son parti, qui elle
s'est contenté de répondre
qu'elle se battrait jusqu'au
bout afin d'obtenir la majorité
le 4 septembre prochain.
Les enfants
d'abord!
Pauline Marois
a promis d'engager, dans les
écoles primaires et secondaires,
600 professionnels de plus,
d'ici 2015, et compte instaurer
la maternelle 4 ans, dans les
milieux défavorisés.
« C'est
un geste nécessaire pour contrer
efficacement le décrochage
scolaire, qui selon moi, est un
véritable drame! »,
commentait-elle.
La plateforme
péquiste comporte également des
engagements pour la formation
professionnelle, dans les
établissements collégiaux, et
dans les commissions scolaires.
« Ainsi
un gouvernement majoritaire que
je dirigerai facilitera la
fréquentation des travailleurs
professionnels et techniques,
dans les écoles secondaires et
les cégeps. »
Cette
politique d'éducation aux
adultes pourrait être mise
en place notamment, en
modulant les horaires de
cours, précisait-elle.
«
L'avenir du Québec passe par
une jeunesse instruite, et
éduquée! »
Monique
Richard, député et candidate
dans Montarville, Élaine Zakaïb,
candidate dans Richelieu,
Pauline Marois, chef du
parti Québécois et Marie
Malavoy, député et candidate
dans Taillon.
Une
dernière semaine de campagne
aussi pour Élaine Zakaïb
Répondant à la
question d'une journaliste de la
presse locale, la candidate dans
Richelieu, Élaine Zakaïb trouve
difficile pour son parti, de
faire bien comprendre leurs
engagements.
« J'ai
fait plusieurs points de presse
avec madame Marois, et je trouve
difficile de faire valoir son
point, quand c'est toujours des
réponses particulières à ce
qu'un journaliste a posé, et que
l'on retrouve à la UNE, ou sur
les chaines télévisées. Toute
cette confusion autour du
référendum d'initiative
populaire et le référendum
nationale a apporté une certaine
confusion dans la tête des
Québécois.»
Pour madame
Zakaïb, cette 2e visite de
Pauline Marois en sol richelois,
vient en appui à la nouvelle
candidate dans Richelieu.
« Je
suis une nouvelle candidate,
mais je connais Pauline Marois
depuis 20 ans, alors je pense
que c'est de bonne guerre
qu'elle vienne m'appuyer dans ma
campagne! »,
disait-elle, refusant ainsi ce
que propose un sondage régional
qui tend à croire à un résultat
plutôt serré.
« Ce n'est
pas du tout ce que je vois sur
le terrain, les gens de la
circonscription donnent encore
leur appui au parti québécois,
même si Sylvain Simard a quitté.
»
Madame Zakaïb
devait rencontrer la CSN au
cours de l'après-midi, eux qui
ce matin, venaient à peine
d'émettre un communiqué disant à
ses membres et aux travailleurs,
de ne pas voter ni pour la CAQ
ni pour les Libéraux.
« Il
n'y a rien dans le programme de
ces deux partis qui va sourire
aux gens le moindrement
progressistes, ou à ceux qui ne
veulent pas que l'on charcute
dans les services publics. »