LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : jeudi 30 août 2012 10:18

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jeudi 30 août 2012

Jean-Bernard Émond appuyé par Christian Dubé

SOREL-TRACY (STM) _ La Coalition Avenir Québec (CAQ) semble mettre tous les efforts afin de gagner Richelieu, puisque pour la 4e fois depuis un mois et demi, le comité national de la CAQ envoie un candidat vedette dans le comté, en appui à Jean-Bernard Émond.

Après François Legault à deux reprises, Jacques Duchesneau la semaine dernière, voilà que le candidat caquiste de Lévis, Christian Dubé, mieux connu pour être le vice-président de Cascades et qui aspire à devenir ministre des Finances dans un gouvernement de la coalition, était au centre-ville de Sorel-Tracy, mardi midi.

« Je pense que c'est une marque sincère qu'au niveau national, la coalition a une importance particulière à la région », dit Jean-Bernard Émond.

En plus de diriger la filiale européenne de Cascades depuis 2009, Christian Dubé occupe le poste de vice-président de Cascades, où il a participé à l’élaboration des stratégies d’affaires ainsi qu’à diverses fusions et acquisitions. De plus, il a permis à l’organisation d’évoluer et de croître en pilotant le volet des technologies de l’information. Il en a également été le vice-président et chef de la direction financière de 2004 à 2008.

Répondant à plusieurs questions des journalistes présents, M. Dubé s'est montré réservé sur le titre de ministre des Finances qui pourrait lui être dévolu : « On a des enjeux importants au niveau de l'économie. Ce qu'on veut, c'est créer de la richesse », explique le candidat vedette.

Pour lui, contrairement à ce qu'affirme le premier ministre sortant, Jean Charest, l'économie du Québec ne s'est pas si bien sortie de la crise financière de 2009 : « Il faut être clair. Oui, on s'en est sorti. Mais si on se compare avec le reste du Canada, on est rendu la 9e province en terme d'endettement. Est-ce qu'on a bien fait? On aurait pu faire beaucoup mieux ».

Il précise que la province s'est endettée de 60 milliards $ depuis huit ans. « Il faut marquer une ligne d'arrêt et se dire comment on va faire pour se sortir de cette crise-là, parce qu'elle n'est pas passée », analyse M. Dubé.

Ressources naturelles

Christian Dubé ne s'inquiète pas outre mesure des impacts de la baisse de la valeur des ressources naturelles sur le marché international. Il doute que les pays de l'Asie en général connaissent une baisse majeure. Selon lui, le Plan Nord du gouvernement du Québec ne devrait pas trop en souffrir.

Sur le pétrole et le gaz de schiste, la CAQ maintiendra le moratoire. Dans le pétrole, il prône l'exploitation des ressources disponibles sur Anticosti. « Si on regarde correctement le pétrole et qu'on fait de bonnes analyses au niveau de l'environnement, je ne vois pas pourquoi on ne serait pas capable dans certaines régions d'aller chercher énormément de richesse », dit M. Dubé, citant l'exemple de Terre-Neuve-et-Labrador.

La campagne dans Richelieu

Selon Jean-Bernard Émond, sa campagne va très bien dans Richelieu : « On a eu un départ canon et on peut voir que l'on a une vague tranquille. La réaction sur le terrain est extrêmement positive et ça commence à sentir très très bon », dit le candidat caquiste.

Le besoin de faire le ménage dans l'administration publique semble avoir une bonne oreille auprès les électeurs : « Ménage, changement, corruption, ce sont des mots que les gens ont besoin d'aborder. Tout ce qui est fait au niveau national aura un impact dans Richelieu », ajoute M. Émond.

En environnement, il rappelle que la position de la CAQ est claire sur les gaz de schiste : « On va imposer un moratoire complet sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste. C'est une préoccupation dans le milieu rural », dit. M. Émond.

Verchères

La candidate caquiste dans Verchères, Chantal Soucy, accompagnait Jean-Bernard Émond et Christian Dubé dans la tournée de la circonscription.

Elle a précisé que seule la CAQ a dévoilé concrètement ce que le parti allait faire au niveau de la santé. « Les deux autres partis n'ont rien dit. Pour eux, c'est le statu quo. Le Docteur Barrette ne nous dit pas seulement; "on va faire des changements", mais il nous dit aussi comment on va les faire », dit Mme Soucy. 

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