lundi 20 février 2012
200 livres en
moins
Un gros défi
relevé par Nelson Sergerie
SOREL-TRACY
(STM) _ Il faut une volonté
de fer pour décider de changer
de vie du tout au tout. C'est
pourtant ce qu'a réussi à faire
le journaliste et résident de
Sorel-Tracy, Nelson Sergerie.
À l'automne 2010, M. Sergerie a
décidé de donner un grand coup
de barre et un an et demi plus
tard, il aura perdu 200 livres à
force de persévérance et bien
encadré par un spécialiste de la
nutrition.
« C'est à
l'été 2010 que j'ai réellement
pris conscience qu'il fallait
faire quelque chose »,
d'indiquer celui qui a relevé le
défi.
C'est en effet dans le cadre
d'une activité de financement en
Gaspésie qu'il constate qu'il
devait faire quelque chose :
« lever et
transporter une table de
pique-nique était devenu
pénible. Même si mon entourage
me disait qu'il faudrait bien
que je fasse quelque chose, le
déclic ne s'était pas encore
fait ».
C'est au retour de cette
activité que sa décision s'est
prise. «
Je suis revenu à Sorel-Tracy et
j'ai regardé les possibilités
qui s'offraient à moi. J'ai
trouvé la clinique de Serge
Péloquin (Santé au naturel) et
après avoir exposé mes
objectifs, il m'a conseillé sur
ce que je devrais faire ».
Il a choisi une diète protéinée,
sous la supervision de M.
Péloquin.
« Dès le début, j'ai commencé à
perdre du poids et je me suis
mis à fondre ! »
d'indiquer l'homme de radio.
Avec la détermination de perdre
du poids, il a fallu aussi
changer des habitudes de vie. Le
fast-food a pratiquement été
éliminé de son alimentation, les
menus ont été équilibrés et tout
ce qui est sucre est disparu du
menu. « Ce
fut un sacrifice au départ, mais
le corps humain s'adapte
rapidement. Et les résultats à
chaque semaine devenaient une
motivation supplémentaire à
persévérer ».
Pratiquement un an et demi plus
tard, M. Sergerie ne lâche pas :
« Jamais !
J'ai redécouvert aujourd'hui des
activités, des gestes, bien des
choses que j'avais oublié ou que
je n'étais plus capable de faire
en raison de la diminution des
capacités physiques reliée au
surplus de poids ».
Oui, il lui arrive de tricher
comme il dit, mais avec
modération :
« Il
m'arrive de prendre un verre de
vin lors de soupers entre amis,
de prendre une grosse pointe de
gâteau ou du chocolat. Je peux
aussi me taper un soir une pizza
ou du chinois. Mais ce sont
maintenant des exceptions ».
« Je veux
dire merci à ceux qui m'ont
appuyé dans mes démarches mais
un gros merci à Serge Péloquin
qui m'a permis de garder le cap
tout au long de cette route.
Aujourd'hui, j'ai repris l'élan
qui me manquait pour me lancer
dans de nouveaux projets et
j'entends profiter de cette
nouvelle vie si je peux dire
pour faire ce que j'ai vraiment
envie ».
Mais Nelson Sergerie demeure
discret sur les projets évoqués.
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