Le mercredi 25 janvier dernier, une conférence interactive sous le thème Elles n’ont pas lâché prise, avait lieu au Centre Bernard-Gariépy. Le but de cette rencontre était de bien cerner la réalité des étudiantes en formation professionnelle non traditionnelle telle que : techniques d’usinage, mécanique industrielle, électromécanique de systèmes automatisés et opération d’équipements de production métallurgique. Le tout en vue d’élaborer des outils thématiques adaptés à leurs besoins et surtout de concevoir une image davantage ciblée et précise du service Femmes d’action, offert par L’Orienthèque depuis 2010.

Plusieurs thèmes ont été abordés dont, entre autres, la conciliation travail-famille, la communication homme-femme et l’image des femmes dans les métiers majoritairement masculins. Durant la conférence, notre agente de communication et soutien technique, Josée Lafrenière, a pris la parole afin d’en apprendre davantage sur les étudiantes, d’éclaircir certains mythes et de concevoir d’après leurs propos, l’image du service Femmes d’action.

Lors de cette rencontre, nous avons constaté que les femmes étudiant dans les métiers non traditionnels envisagent positivement leur insertion dans les entreprises de la région. Elles ont également de beaux témoignages de mixité et de collaboration au travail à partager, ce qui s’avère très important dans la dynamique actuelle perçue par les jeunes femmes en réflexion de choix de carrière concernant les secteurs d’emploi non traditionnels.

De plus, elles sont fières d’être reconnues à titre de pionnières, de modèles pour toutes les femmes souhaitant étudier dans un domaine d’emploi non traditionnel. Elles assument pleinement leur rôle de Femmes d’action et souhaitent contribuer à la reconnaissance du service en promouvant elles-mêmes la place des femmes dans les métiers majoritairement masculins. Suite à la conférence, la discussion s’est poursuivie dans le cadre d’un 4 à 7 au Resto Bar La Verrière. Les étudiantes présentes ont alors échangé en compagnie de travailleuses en non traditionnel.

Bien sûr, il y a encore un long chemin à parcourir et il sera parfois semé d’embûches, mais ces jeunes étudiantes, enthousiastes et persévérantes, ont choisi de le suivre… bottes de travail aux pieds !