ÉDUC’ALCOOL invite les Québécois à choisir entre Patriotes et Colons

Québec le 27 mai 2012- « Le thème de notre Fête nationale en 2012, « le Québec en nous », nous invite à affirmer plus que jamais notre fierté comme nation en célébrant ce qu’il y a de meilleur en nous plutôt que de faire étalage de ce qu’il y a de pire chez nous. C’est dans cet esprit qu’Éduc’alcool invite jeunes et moins jeunes à choisir clairement leur camp. Ils peuvent être Patriotes ou Colons », a déclaré aujourd’hui le directeur général d’Éduc’alcool, Hubert Sacy qui en appelle à réduire la tolérance sociale à l’abus d’alcool lors des célébrations de la Fête nationale à Québec.

Sous le thème « Patriotes ou Colons », Éduc’alcool lance une vaste campagne publicitaire qui se déploiera en affichage, à la radio, en imprimé et sur les réseaux sociaux pour dévaloriser la consommation abusive d’alcool et ses conséquences lors de la Fête nationale. L’organisme invite l’ensemble de la population de Québec, et en particulier les jeunes, à ne plus tolérer les abus, la violence et les débordements qui caractérisent la Fête nationale dans la Capitale et à s’engager résolument du côté de la fierté de la nation québécoise.

« Le Québec a été bâti par de fiers Patriotes et de vaillants Colons. Aujourd’hui, à la Fête nationale, il y a toujours de fiers patriotes, mais il y a malheureusement un nouveau genre de colons. Il faut les dénoncer et le leur dire haut et fort car, à la Fête nationale, lorsqu’il y a abus d’alcool, c’est notre fierté qui en prend un coup », a indiqué Hubert Sacy.

Aussi, en plus de sa campagne de sensibilisation, Éduc’alcool invite les Québécois à déterminer s’ils ont un comportement de « patriote » ou de « colon » en répondant à un petit test accessible à l’adresse patriotes-colons.com. Ils pourront par la suite afficher leur appartenance sur leur page Facebook et inviter leurs amis à faire le test, contribuant ainsi à valoriser la consommation modérée et à dénoncer les abus.

Éduc’alcool est heureux de constater que les mesures mise en œuvre l’an dernier par la Ville de Québec et son service de police, alliés à ses propres actions de sensibilisation, ont contribué à amener les fêtards à célébrer davantage dans les lieux prévus à cette fin et à réduire les effets néfastes de l’abus d’alcool. « Mais il n’est pas possible de déterminer de manière claire dans quelle mesure cette amélioration est attribuable à nos efforts ou si elles sont dues à la pluie abondante qui s’est abattue en 2011. Qui plus est, il y a tout de même eu encore trop d’excès et des situations déplorables », a souligné Hubert Sacy.

Certes, on n’a déploré aucune agression armée en 2011, alors qu’il y en avait eu deux l’année précédente. En outre, il y a eu 123 appels au 911, une baisse de 13%, et 159 interventions policières, en hausse de 13%, dues notamment au nombre moindre de participants, ce qui facilitait grandement l’action de la police.

Toutefois, malgré une participation moindre que celle de 2010, la Fête nationale 2011 a tout de même donné lieu à 29 arrestations (une baisse de 56%). Le quart de ces arrestations, toutes pour désordre, concernait les citoyens de Québec alors que l’on note 15 arrestations de visiteurs pour désordre et une pour chacun des motifs suivants : voies de fait, trafic de stupéfiants et ivresse avancée.

Éduc’alcool se réjouit donc du fait que la Sûreté du Québec renforcera ses barrages sur les grands axes routiers qu’elle ceinturera, comme l’an dernier, à la Fête nationale. Il apprécie également que le ministère des Transports du Québec lui donne accès à ses panneaux à messages variables (PMV) disponibles autour de la région de la Capitale pendant le long week-end de la Fête nationale pour passer ses messages.

Il faut vraiment que la consommation d’alcool sur la voie publique et les attroupements violents prennent fin car ils gâchent la fête de la grande majorité de la population et ils portent un rude coup à la réputation de la ville de Québec. La Fête nationale donne trop souvent lieu à de graves excès en matière de consommation d’alcool avec toutes les conséquences sociales que cela représente. La nouvelle s’est même répandue à la ronde et de nombreux jeunes viennent de partout “célébrer” à l’excès dans la Capitale, comme le démontrent les statistiques des arrestations de l’an dernier.

« Il faut donc poursuivre nos efforts pour implanter une nouvelle norme sociale qui réduise le niveau de consommation d’alcool et qui dévalorise l’abus, pour que cette fête redevienne une occasion de fierté et de célébration à Québec comme ailleurs. Nous devons le faire savoir à ceux qui transforment notre Fête nationale en une honte nationale », a conclu Hubert Sacy.