mardi 13 mars 2012
Sylvain Simard
souhaite que le réseau routier
de Richelieu ne soit pas
seulement entretenu mais
développé

S’il applaudit
aux 7,5 M $ que Transports
Québec entend investir dans
Richelieu en 2012-2013 pour
conserver la chaussée, les
structures et, dans certains
cas, les améliorer, le député de
Richelieu à l’Assemblée
nationale, Sylvain Simard, a des
exigences beaucoup plus élevées
que cela : il veut que le réseau
routier de Richelieu soit
développé.
Appuyé du préfet de la MRC
Pierre-De Saurel, Gilles Salvas
et du maire de Sorel-Tracy,
Réjean Dauplaise, il est en
croisade pour que l’autoroute 30
soit prolongée jusqu’à la 122.
Il a à nouveau rencontré
aujourd’hui, en compagnie de ces
derniers, le directeur de
Transports Québec pour l’est de
la Montérégie, Daniel Donais, et
le responsable du plan de
transport, France-Serge Julien.
«C’est un projet pragmatique,
faisable, qui se défend, que
j’ai le goût de porter et qui va
s’accélérer si mon parti prend
le pouvoir. L’actuelle 132 n’est
pas le lien rapide qu’il nous
faut vers Drummondville,
Bécancour et Trois-Rivières avec
les domiciles qui y ont poussé
et les villages qu’elle
traverse. Le pont étroit d’Yamaska
et sa courbe prononcée à l’est,
entre les maisons et près d’une
école, compromettent la
sécurité. Il était prioritaire
de prolonger la 30 vers l’ouest
pour contourner Montréal, la
priorité maintenant, en terme de
développement, c’est ici, en
autoroute classique ou en route
à voies rapides. La partie n’est
pas gagnée d’avance avec l’état
lamentable des infrastructures
routières au Québec et les
moyens dont dispose le
gouvernement mais on peut y
arriver. »
En attendant la 30
En attendant la 30, plusieurs
travaux sont prévus à la
programmation du Ministère des
transports en 2012-2013. Les
plus importants touchent le pont
enjambant la rivière Yamaska
entre Saint-Aimé et
Saint-Marcel. « C’est un pont
qui date de 1967 et qui
nécessitait des travaux majeurs.
Transports Québec m’a offert une
excellente collaboration pour
minimiser les impacts de sa
fermeture. La direction
territoriale a tenu une séance
de consultation publique au
cours de laquelle les
agriculteurs ont exprimé leurs
craintes de ne pouvoir emprunter
le pont pendant les semailles.
Résultat : les travaux seront
réalisés en dehors de cette
période. »
Bien que Transports Québec
s’attaque, dans sa programmation
2012-2013, à des réfections
urgentes de routes ou
d’infrastructures, le député ne
cache pas sa déception que
plusieurs travaux tout aussi
urgents n’y figurent pas. Il
s’explique notamment mal que la
détérioration endémique de
l’autoroute à l’entrée de la
circonscription ne donne pas
plus rapidement lieu à des
correctifs. « On me dit qu’il
faudra retirer complètement la
dalle de béton et refaire les
assises, je souhaite que ça ne
mette pas encore deux ans. »
Monsieur Simard se réjouit par
ailleurs que Transports Québec
et la Société des traversiers se
parlent au sujet du possible
déplacement des quais. S’il
attend le résultat de l’étude
commandée par la société avant
de se faire une idée définitive,
il est plutôt séduit par la
perspective de voir s’installer
une traverse de véhicules lourds
à la hauteur de la centrale
thermique tout en conservant
l’autre, au centre-ville, pour
les véhicules de promenade, les
bicyclettes et les piétons.
Programmation de Transports
Québec pour 2012-2013
|