mercredi 28 mars 2012
Enquête sur
certaines mammographies
Le Ministre
Yves Bolduc salue le travail
rigoureux du Collège des
médecins du Québec
Québec, le
27 mars 2012 –
« Le rapport
d’enquête rendu public
aujourd’hui par le Collège des
médecins du Québec sur la
révision de 22 000 mammographies
témoigne d’un travail rigoureux
de la part de cet organisme. Je
suis attristé pour celles qui
doivent vivre des situations
difficiles en raison des
circonstances actuelles et je
comprends leur douleur. J’appuie
les recommandations formulées
par le Collège pour améliorer la
qualité de la pratique dans le
domaine de la mammographie ».
C’est ce qu’a déclaré
aujourd’hui le ministre de la
Santé et des Services sociaux,
le docteur Yves Bolduc, dans la
foulée de la publication du
rapport final sur l’enquête
lancée en novembre 2010.
Le docteur Bolduc
a expliqué que le ministère de
la Santé des services sociaux,
le Collège des médecins et
l’Association des radiologistes
du Québec travaillent déjà de
concert afin d’améliorer les
mécanismes d’assurance qualité
du Programme québécois de
dépistage du cancer du sein,
notamment en soutenant les
activités de développement
professionnel des radiologistes
participants. « Si le Ministère
peut jouer un rôle important
dans la mise en place des
mécanismes d’assurance qualité,
il en va de même pour les
organismes partenaires, dans
leurs propres champs de
responsabilité. La plupart des
mesures préconisées par le
Collège des médecins sont déjà
en voie d’implantation ou ont
fait l’objet de travaux
préparatoires. Toutefois, des
analyses plus poussées sont
requises sur la faisabilité
technique, légale et financière
de certaines mesures avant
qu’elles puissent être mises en
œuvre », a poursuivi le
ministre.
Le Programme
québécois de dépistage du cancer
du sein
offre une
mammographie tous les deux ans
aux femmes âgées de 50 à 69 ans.
Cet examen de dépistage est
reconnu par les scientifiques
comme la seule façon de diminuer
le risque de décès par cancer du
sein.
« Dès
aujourd’hui, Info-Santé 8-1-1
offrira un soutien téléphonique
aux femmes qui souhaiteraient
obtenir plus d’information après
avoir pris connaissance des
conclusions de cette enquête »,
a conclu le docteur Bolduc.
|