vendredi 02 mars 2012
« Le seul espoir d’un
moratoire sur les gaz de
schiste,
c’est l’élection du Parti
Québécois » -
Émilien Pelletier, Stéphane
Bergeron et Sylvain Simard
(Bureaux
des députés) - Les députés
de Saint-Hyacinthe, Verchères et
Richelieu, Émilien Pelletier,
Stéphane Bergeron et Sylvain
Simard, en ont plus qu’assez de
l’attitude du gouvernement de
Jean Charest à l’égard des
inquiétudes parfaitement
légitimes de leurs concitoyens
relativement à l’exploitation
des gaz de schiste.
À l’issue du débat sur la motion
de leur collègue de Vachon,
Martine Ouellet, défaite par la
majorité libérale mercredi
après-midi et qui réclamait un
moratoire complet et immédiat
sur la question, ils ont estimé
que les Québécois n’avaient plus
rien à espérer avant le
déclenchement des élections.
« Les
citoyens et les citoyennes qui
se sont mobilisés en très grand
nombre pour manifester leur
désaccord avec l’exploration,
l’exploitation et la
fracturation hydraulique des gaz
de schiste doivent savoir que
nous sommes avec eux, a déclaré
Émilien Pelletier, député de
Saint-Hyacinthe. Sous un
gouvernement du Parti Québécois,
ce sera un moratoire complet
jusqu’à l’adoption d’une
loi-cadre sur les hydrocarbures.
C’est notre position depuis 2010
et elle ne changera pas.»
« Dans ma
circonscription, comme dans
celle d’Émilien ou celle de
Stéphane, a poursuivi Sylvain
Simard, député de Richelieu, les
gazières ont procédé à des
forages souvent sans certificat
d’autorisation et presque
toujours sans que la population
n’en soit préalablement avisée.
Les camions et les plateformes
de forage ont fait sauvagement
leur apparition dans le paysage
provoquant inquiétudes,
désagréments et, dans certains
cas, atteintes à
l’environnement. »
Les députés Pelletier , Bergeron
et Simard ont salué la
détermination des citoyens de
leurs circonscriptions a
protéger leur territoire et à
réclamer droit au chapitre.
« Au
Québec, les ressources
naturelles ne doivent pas
profiter aux seules minières,
gazières ou pétrolières, elles
doivent être exploitées au
profit de l’ensemble des
Québécois et dans le respect
absolu de l’environnement et de
la santé des gens. Le principe
d’acceptabilité sociale doit
d’autre part présider aux
décisions que le gouvernement
prend en la matière. Il faut un
temps d’arrêt. Le gaz ne
disparaîtra pas du sous-sol
pendant que nous convenons de la
meilleure façon d’agir »
a conclu Stéphane Bergeron,
député de Verchères.
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