jeudi 11 octobre 2012
MARCHÉ VERS LE OUI !
Le Comité du OUI a pignon sur
rue au 44 de la rue Roi

(Sorel-Tracy,
le mardi 9 octobre 2012) – Le
Comité du OUI ouvre des portes à
la population dans son local
électoral situé au 44 de la rue
du Roi, au centre-ville de
Sorel-Tracy.
D’ici le référendum qui aura
lieu le dimanche 28 octobre, le
local sera ouvert du lundi au
vendredi entre 11 h et 20 h, les
samedis et dimanche 13, 14, 20
et 27 octobre, de 13 h à 17 h,
ainsi que les dimanches 21 et 28
octobre de 9 h à 20 h.
Le numéro de téléphone pour nous
joindre est le 450 855-3OUI (450
855-3684).
Site Internet
Le Comité du OUI met également
en ligne son site Internet
www.lemarcherichelieu.org.
Les internautes pourront y
trouver de nombreux
renseignements, des capsules
vidéo ainsi qu’une liste des
questions les plus souvent
posées et les réponses que l’on
y a apportées (foire aux
questions).
Nous avons également une page
Facebook (
www.facebook.com/comiteduoui
) et nos capsules peuvent être
visionnées via YouTube.
Les sympathisants sont par
ailleurs invités à souscrire au
financement de la campagne
référendaire du OUI en se
présentant au local ou en
contribuant en ligne via le site
Internet (paiements sécurisés
PayPall).
Affiches
Nous invitons les tenants du OUI
à se procurer une affiche du
OUI, format 11 x 17 pouces,
disponible au local. Un panneau
de 8 x 16 pieds sera également
installé cette semaine près du
marché Richelieu pour faire la
promotion de notre option.
Activités
L’échéance du référendum
approche et le Comité multiplie
ses interventions pour la
promotion du OUI, en
collaboration avec différentes
organisations régionales :
présence dans diverses
assemblées, participation au
débat du FM 101,7, qui aura lieu
le mercredi 17 octobre prochain
à 19 h, et tenue de
café-rencontres qui auront lieu
les mardis 16 et 23 octobre
prochains au local du Comité, de
19 h à 20 h.
Appel à la population
Le Comité du OUI rappelle à la
population que l’objet du
référendum touche
essentiellement le règlement
d’emprunt de 1,4 M$ pour la
rénovation de la bâtisse du
marché Richelieu. Cette somme
devra être nécessairement
investie dans la remise en ordre
de l’édifice, qui a été cité
patrimonial le printemps
dernier, obligeant dès lors la
Ville de Sorel-Tracy à procéder,
tôt ou tard, à des travaux de
réfection.
Si la population vote contre ce
règlement d’emprunt, la Ville
devra débourser quand même des
centaines de milliers de
dollars, mais, malheureusement,
sans avoir la garantie d’obtenir
une nouvelle subvention
gouvernementale pour le faire.
Le 28 octobre, il faut donc
MARCHÉ… vers le OUI !
Comité du
OUI
(450) 855-3OUI
(450) 855-3684
Résumé du
dossier
-
Depuis de nombreuses années,
Azimut diffusion étudie la
possibilité de construire
une salle de spectacle neuve
ou de rénover la salle
Georges-Codling, située dans
le Marché Richelieu. Les
salles que le diffuseur
utilise à l’heure actuelle
(Café les Beaux-Instants à
Tracy et Salle Georges-Codling)
sont désuètes et plusieurs
artistes de renom (Daniel
Bélanger, notamment) ont
clairement signifié qu’ils
ne reviendront pas à
Georges-Codling tant que la
salle ne sera pas rénovée.
Il n’y a même pas de
monte-charge pour les
équipes techniques des
artistes, qui doivent tout
monter « à la main ».
-
Devant les coûts élevés
d’une construction neuve,
Azimut opte donc pour la
rénovation de Georges-Codling.
-
Rappelons que le diffuseur
est un organisme à but non
lucratif, mandaté par la
Ville de Sorel-Tracy pour la
diffusion de spectacles
professionnels (tout comme
dans plusieurs autres villes
du Québec, dont
St-Hyacinthe,
St-Jean-sur-Richelieu,
L’Assomption, St-Jérôme,
etc.).
-
Des études ont été
entreprises concernant
Georges-Codling et le
ministère de la Culture et
des Communications a accepté
dans un premier temps de
subventionner la rénovation
de la salle pour un montant
de 2,8 M$. Toutefois, après
des études complémentaires,
le ministère oblige la Ville
à procéder à des travaux de
rénovation de la bâtisse :
le toit coule, les
installations électriques
sont à mettre aux normes, et
divers autres travaux. Le
ministère accepte même de
bonifier sa subvention, qui
est maintenant de 5,2 M$,
sur un projet total de 8 M$.
-
Financement du projet de 8
M$ :
-
5,2 M$ - Subvention
Québec
-
1,4 M$ - Règlement
d’emprunt Sorel-Tracy)
(Objet du référendum)
pour les travaux de
rénovation de la bâtisse
-
400 000 $ - déjà
déboursés par
Sorel-Tracy pour l’achat
d’équipement
-
789 000 $ - Subvention
de Patrimoine Canada
pour l’achat
d’équipement
-
214 000 $ - Campagne de
financement d’Azimut à
venir (contribution du
milieu obligatoire pour
recevoir la subvention).
-
Le Conseil municipal a donc
voté à la majorité, au début
de juillet, un règlement
d’emprunt de 1,4 M$. Comme
tout règlement d’emprunt, il
a été soumis à une signature
de registre, le 17 juillet
dernier, qui a récolté 1 277
signatures de personnes
réputées être « contre »,
mais qui, selon les avis
publics publiés, demandaient
plutôt un référendum sur la
question. Ça prenait un
minimum de 700 signatures
pour réviser la position du
Conseil.
-
À la suite de cette
signature, le Conseil fait
face à deux options :
abandonner le projet ou
aller en référendum. À 4
conseillers contre 4
conseillères (les gars
contre, et les filles en
faveur), le vote s’est tenu
le 10 septembre. Le maire
Dauplaise a tranché en
faveur de la tenue du
référendum. Depuis, un des
conseillers s’est rallié
pour le « oui » durant la
campagne référendaire.
-
Pourquoi OUI :
-
parce que la bâtisse
étant citée
« patrimoniale » depuis
le printemps dernier,
cela signifie que la
Ville doit
obligatoirement
l’entretenir et la
rénover. Qu’on ait la
subvention ou pas, elle
doit donc débourser.
Aussi bien le faire avec
une subvention
importante.
-
parce que cet édifice
est central au
centre-ville. Lui donner
une vocation culturelle
(L’Harmonie-Calixa-Lavallée
y a sa salle de pratique
depuis des décennies, il
y aura de l’espace pour
différents projets à
caractère culturel au
rez-de-chaussée, une
billetterie ainsi que
les bureaux d’Azimut)
apportera des retombées
économiques
intéressantes pour le
centre-ville
(restaurants, bars) et
redynamisera ce secteur.
-
parce qu’il serait
illogique de refuser une
subvention totalisant 6
M$ (QC et Ottawa) sur un
projet de 8 M$, soit 75
% du coût total des
travaux.
-
En passant par Azimut
diffusion (OBNL) pour
demander la subvention,
on a pu obtenir 75 % de
subvention, alors que si
c’était la Ville, elle
aurait pu obtenir un
maximum de 50 %.
-
Pour le rayonnement
culturel en région. Si
le non l’emporte, on est
condamné à recevoir de
moins en moins
d’artistes
professionnels qui ne
voudront plus utiliser
de salles désuètes. Le
TCM, une salle privée de
800 places, n’a pas le
même public et ne
présente pas le même
type de spectacles
qu’Azimut. Les deux sont
complémentaires et on ne
peut pas penser que le
TCM puisse présenter des
artistes de la relève
qui n’attirent pas le
seuil de sa rentabilité
en termes de
spectateurs.
-
Pourquoi y a-t-il des gens
pour voter NON ?
-
Il y en a pour qui le
Marché ne doit pas avoir
de vocation culturelle
-
Il y a des gens qui ne
veulent pas d’une
augmentation éventuelle
de leur compte de taxe
(l’emprunt représente
une somme annuelle de
6,19 $ par année, pour
20 ans, pour une
évaluation moyenne d’une
maison de 145 000 $)
-
Plusieurs craignent un
dépassement éventuel des
coûts
-
Certains se plaignent
qu’il n’y a plus de
maraîcher autour du
marché. La rénovation
prévoit cependant des
aires d’entreposage pour
d’éventuels maraîchers.
-
Les conseillers contre
soutiennent qu’Azimut
pourrait utiliser les
auditoriums scolaires.
Solution rejetée par les
dirigeants scolaires (C.
scolaire et Cégep, qui
utilisent en priorité
leurs salles pour la
pédagogie). Et qui veut
aller à l’auditorium
Fernand-Lefebvre un
vendredi soir (pas de
bar en plus…), loin des
restaurants. On se prive
ainsi de retombées
économiques pour le
centre-ville.
-
Les tenants du NON se
disent en faveur de la
culture en général, et
en faveur de la
préservation de la
bâtisse, mais que le
projet risque de
dépasser les coûts; et
au nom d’une « saine
gestion », ils préfèrent
voter contre…
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