lundi 29 avril 2013
À compter du
25 juin
Un
ponton reliera Yamaska à
Sainte-Anne-de-Sorel
Par Annie Bourque
À compter du 25 juin, les
citoyens et cyclistes pourront
emprunter un ponton pour se
rendre de Sainte-Anne-de-Sorel à
Yamaska. Une traversée qui
coûtera 5 $, aller-retour.
Le ponton reliera plus
précisément la piste cyclable de
l’île d’Embarras à celle de la
Pointe du Nordet, située à
Yamaska. «Les gens pourront
laisser leur véhicule au
stationnement à la mairie de
notre municipalité et prendre
leur vélo jusqu’à l’île
d’Embarras», explique Pierre
Lacombe, maire de
Sainte-Anne-de-Sorel.
Le maire de
Sainte-Anne-de-Sorel, Pierre
Lacombe et le maire de Yamaska,
Louis R. Joyal, à bord du ponton
qui reliera les deux
municipalités à compter du 25
juin prochain.
Le bateau sera accosté au quai
de l’île d’Embarras.
«Le ponton jouera le même rôle
qu’un traversier. Il sera
disponible à compter de 10
heures le matin et il fera le
trajet à toutes les demi-heures»,
ajoute M. Lacombe.
La traversée durera en moyenne
20 minutes. Le ponton portera le
nom de Louis-Pierre en référence
aux prénoms du maire de Yamaska,
Louis R. Joyal et de son
homologue de
Sainte-Anne-de-Sorel.
Le projet coûte environ 165 000$
qui est en grande partie défrayé
par le Pacte rural du ministère
des Affaires municipales, des
Régions et Occupation du
territoire (MARMOT). L’organisme
octroie une subvention de 100
000 $, soit environ 70% des
coûts. Les deux municipalités se
partagent le reste de la somme.
Attirer des touristes
Le ponton Louis-Pierre est un
bel incitatif pour attirer les
touristes et les amateurs de
vélos. «En venant chez nous, les
gens découvrent en même temps
notre marina, le théâtre du
Chenal-du-Moine, le
bateau-croisière qui fait la
tournée des îles de Sorel, notre
camping», énumère M. Lacombe.
Un grand parc
Qu’arrive-t-il à la Grange du
Survenant qui a été démolie en
2011? «On fera place à un grand
parc du nom de Constant Plante
en l’honneur de l’ancien
promoteur de la Grange du
Survenant», mentionne le maire
Lacombe. Le projet a reçu
récemment l’aval de la
Commission de toponymie de
Québec.
«Ce sera un beau coin de
verdure. On aura notre propre
Regard sur le Fleuve à nous. Le
but, c’est que les citoyens
s’approprient leur bord de
l’eau.»
Non loin de là, le maire Lacombe
espère développer un projet
domiciliaire d’importance.
«On
aimerait y construire entre 50
et 60 maisons unifamiliales.» Le
projet, une fois terminé,
pourrait générer entre 100 000$
et 150 000$ en taxes dans les
coffres de la ville.
Les autorités municipales ont
écarté l’idée de construire un
restaurant aux abords du site.
Durant la période estivale, les
gens pourront se restaurer grâce
à la présence d’une cantine
mobile, les Restos L.P.
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