jeudi 21 mars 2013
Un grand
projet voit le jour grâce au
support de la MRC, et à l’effet
de levier dans la communauté!
Si la région
est maintenant en mesure
d’offrir à ses citoyens un
service d’hébergement d’urgence
au Centre de prévention du
suicide Pierre-De Saurel, c’est
en grande partie grâce à l’appui
et au soutien financier de la
MRC.
En effet, en 2010, le Centre de
prévention du
suicide
(CPS) de la région a approché la
MRC pour une demande d’aide
financière pour son projet
d’hébergement d’urgence, et la
MRC a été, à ce moment, la seule
à répondre positivement à
l’appel. Celle-ci a accordé au
CPS un montant de 30 000 $,
réparti sur trois ans, via le
fonds créé par la MRC pour
soutenir le développement
régional.
« Ce faisant, les conseillers
régionaux de la MRC ont permis
au projet d’effectuer un
démarrage sans faille, une
première année d’opération fort
satisfaisante et, contre toute
attente, d’assurer sa
pérennisation! Je leur adresse
toute ma reconnaissance pour
l’audace qu’ils ont eue de
croire en ce projet d’envergure
», précise Mme Marie-Line
St-Arnaud, directrice générale
du CPS Pierre-De Saurel.
C’est effectivement grâce à
cette première année
d’opération, sous le signe de la
réussite, que le CPS a pu
démontrer la pertinence du
projet dans la région, et ainsi
signé, le 17 janvier dernier,
une entente avec le CSSS
Pierre-De Saurel pour le
financement récurrent de son
service d’hébergement temporaire
d’urgence.
« Nous avons le plaisir de voir
tous les efforts collectifs
investis se concrétiser pour
permettre le maintien d’un
service indispensable à notre
milieu », poursuit Mme
St-Arnaud.
La MRC supporte le projet depuis
2011, mais dès 2012, d’autres
organismes ont offert leur
soutien au projet, soient la CRÉ
Montérégie Est, le CSSS
Pierre-De Saurel, la Caisse
populaire Desjardins Pierre-De
Saurel et Service Canada.
« Pour les membres du Conseil de
la MRC, il n’y avait aucun doute
sur la légitimité des objectifs
du projet, nous y avons cru dès
le début. C’est pour nous une
très grande fierté de voir que
grâce à cette initiative prise
par la MRC, d’autres organismes
ont également contribué à la
naissance du projet. Ensemble,
nous avons pu, en quelque sorte,
démontré le sérieux et la
nécessité de celui-ci », ajoute
le préfet de la MRC de Pierre-De
Saurel, M. Gilles Salvas.
Comme le centre d’hébergement
d’urgence fonctionne maintenant
grâce au financement récurrent
du CSSS, le CPS a renoncé à la
troisième année de financement
de la MRC, « le CPS et ses
administrateurs renoncent au
montant prévu de 10 000 $ pour
la troisième année du projet, et
sont enchantés qu’il puisse
servir d’autres causes sur notre
territoire », a conclu Mme
St-Arnaud.
Le projet d’hébergement
d’urgence du Centre de
prévention du suicide Pierre-De
Saurel
Le CPS a mis sur pied un service
d’hébergement temporaire
d’urgence. Ce service,
disponible 7 jours sur 7, répond
aux besoins criants d’une
clientèle adulte, et plus
particulièrement masculine, qui
vit des difficultés
psychosociales telles que crise
suicidaire, détresse
psychologique ou situationnelle
ainsi que des difficultés liées
à la santé mentale. Deux lits
d’urgence sont réservés à
l’accueil des personnes.
Lors de leur
séjour, les personnes hébergées
sont, avec dignité et en toute
confidentialité, accompagnées et
supportées dans leur cheminement
afin de recouvrer leur
équilibre. Il s’agit d’un
service unique dans notre région
qui a permis d’aider, lors de sa
première année d’opération, 44
personnes dont 27 étaient des
hommes. Répondre aux besoins de
la clientèle masculine demeure
un objectif important pour le
CPS puisque peu de ressources
sont disponibles sur le
territoire et que 75 % des
suicides sont commis par des
hommes.
Grâce à son partenariat avec le
CSSS, celui-ci utilise
maintenant le service
d’hébergement temporaire
d’urgence comme référence dans
la région, permettant à certains
usagers de diminuer la durée de
leur séjour à l’hôpital, et
parfois même de l’éviter.
« Ce projet démontre une fois de
plus le pouvoir de construire
ensemble et autrement! »,
s’exprime le préfet en référence
à l’Écocollectivité.
Josée-Ann
Bergeron
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