vendredi 15 novembre 2013
Des anciens
travailleurs d’Aciers Atlas
manifestent
SOREL-TRACY (STM)
– Près d’une centaine de
personnes ont manifesté vendredi
matin devant le bureau de
circonscription de la
député-ministre Élaine Zakaïb à
Sorel-Tracy en soutien aux
anciens employés de l’usine
Aciers Atlas qui peinent
toujours à obtenir leur juste
part de leur régime de retraite.
Le président du Regroupement des
retraités des Aciers Atlas,
Pierre Saint-Michel (à droite),
rappelle que leur rente de
retraite est réduite depuis 2005
et attend que le gouvernement
formé par le Parti québécois à
Québec règle le dossier de ces
anciens travailleurs de l’acier.
Selon le regroupement, Atlas n’a
pas fait ses versements dans la
caisse de retraite des
travailleurs à l’époque. À la
fermeture de l’entreprise, les
anciens travailleurs se sont
retrouvés avec une rente
diminuée entre 30 et 58 % selon
les groupes de travailleurs.
« Ça bouleverse nos vies
», indique M. Saint-Michel.
L’entreprise ayant liquidé ses
actifs et n’existant plus, les
anciens travailleurs ne peuvent
récupérer les sommes.
« Si on
avait pu poursuivre, ça fait
longtemps qu’on l’aurait fait »,
dit-il.
« On a
toujours cru que le Parti
québécois était notre allié. On
a pris position en notre faveur
au Parti québécois. On a eu de
nombreuses promesses
d’engagement non seulement du
député de l’époque, Sylvain
Simard, mais de tous les chefs
de ce parti-là, y compris Mme
Marois, et aujourd’hui, on vient
dire devant le bureau de Mme
Zakaïb qu’on voudrait que ça se
réalise », indique M.
Saint-Michel.
Il reste environ 275 anciens
travailleurs d’Atlas et leur
moyenne d’âge est de 70 ans.
« On
demande à Mme Zakaïb de prendre
connaissance de la position que
le Parti québécois a pris. Le
Parti québécois a déposé deux
projets de loi à l’Assemblée
nationale. On lui demande de
prendre connaissance de ça et de
prendre la position qu’il avait
lorsqu’il était dans
l’opposition », dit
M. Saint-Michel.
À titre
d'exemple, l'un des
ex-travailleurs d'Atlas, qui a
requis l'anonymat, expliquait au
SorelTracy Magazine,
qu'à cause de cette situation,
il lui manquait 127$ par semaine
sur son chèque de pension.
«
Pourtant, j'avais travaillé pour
mériter cet argent ! »,
concluait-il.
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