lundi 25 novembre 2013
Semaine des
centres jeunesse du Québec : «
Pas de quoi fêter !»,
selon la FSSS-CSN
Brossard, 25
novembre 2013 – Dans le cadre de
la semaine des centres jeunesse,
les 700 délégué-es du conseil
fédéral de la Fédération de la
santé et des services sociaux (FSSS-CSN)
réunit à Sherbrooke, tiennent à
faire le point sur les services
offerts en centre jeunesse dans
le cadre de la Loi sur la
protection de la jeunesse.
La FSSS-CSN, qui représente
environ 10 000 membres des 14
000 employé-es du réseau des
centres jeunesse et qui sont
répartis dans 13 des 16 régions
du Québec, a mis sur pied un
comité ad hoc pour évaluer les
impacts des coupures et du
sous-financement sur les
services aux enfants et à leur
famille. Un constat inquiétant
ressort de cette enquête, les
coupures et le sous-financement
subit depuis quelques années
dans différents centres ont des
impacts sur la clientèle et sur
les travailleuses et
travailleurs qui offrent les
services.
Le Québec est reconnu pour avoir
une des plus belles lois en
matière de protection de la
jeunesse, mais les moyens pour
appliquer pleinement cette loi
ne sont pas au rendez-vous. «
Force est de constater, à la
lumière de l’évolution de notre
histoire en matière de
protection de la jeunesse, qu’il
se crée un fossé de plus en plus
grand entre ce qui est prévu
juridiquement en matière de
protection et de droits des
enfants et la volonté politique
au Québec de tout mettre en
œuvre pour assurer aux enfants
les plus vulnérables de notre
société un avenir meilleur! »,
explique Line Beaulieu,
vice-présidente de la FSSS-CSN.
Préoccupés par la situation où
des hausses constantes de
signalements sont observés au
Québec et où le gouvernement
fait des choix de coupures
budgétaires et maintient le
sous-financement sur le dos des
enfants les plus vulnérables de
notre société, les 700
délégué-es ont donc voté de
réclamer un moratoire sur les
coupes dans les centres jeunesse
et revendiquent des moyens
transitoires dans les centres
jeunesse sous-financés. Ils ont
aussi donné le mandat pour que
la FSSS-CSN entreprenne les
démarches nécessaires auprès de
tous les partenaires pour que
soient réalisés des états
généraux sur la situation des
enfants vulnérables du Québec.
Devant l’urgence de la
situation, Line Beaulieu,
vice-présidente de la FSSS, a
donc demandé une rencontre
auprès de la Ministre Hivon.
« En cette semaine des centres
jeunesse, les syndicats affiliés
à la FSSS-CSN tiennent à
souligner l’engagement sans
précédent des travailleuses et
travailleurs auprès des enfants
et de leur famille. C’est ce
même engagement qui les anime
malgré leurs habitudes de
discrétion à dénoncer et à
défendre publiquement la
situation », poursuit Line
Beaulieu. Ces intervenants ont
décidé de parler pour ces
enfants vulnérables qui sont
sans voix dans les centres
jeunesse. En terminant, ces
intervenants, ainsi que la
direction de la FSSS-CSN, sont
déterminés comme jamais à
dénoncer l’inacceptable et à
réclamer que nos enfants
reçoivent tous les services
qu’ils sont en droit de
s’attendre de la part d’une
société comme la nôtre!
Fédération de la santé et
des services sociaux (FSSS–CSN) |