mardi 22 octobre 2013
Les organismes
communautaires de la Montérégie
interpellent la Première
Ministre
Sorel-Tracy,
le 22 octobre 2013 – Le 24
octobre prochain, les organismes
communautaires de la Montérégie
et de toutes les régions du
Québec se rassembleront devant
le parlement, à Québec, pour
réclamer un meilleur financement
du gouvernement québécois. Les
organismes communautaires jouent
un rôle essentiel dans les
différentes communautés et
pourtant ils sont toujours
largement sous-financés par
l'État québécois.
La CDC Pierre-De Saurel sera
dans les rues de Québec puisque
nous croyons qu'il est impératif
de mieux financer le mouvement
de l’action communautaire
autonome. De la maison de jeunes
au groupe d’alphabétisation en
passant par l’organisme de
défense de droits, les cuisines
collectives et les organismes
famille, des milliers
d’organismes, de tous les
secteurs, affirment qu’il est
urgent d’agir pour la
reconnaissance et le financement
du milieu communautaire
québécois.
Selon nos données, le manque à
gagner des 3 000 groupes en
santé et services sociaux est
estimé à 225 millions de dollars
par année. Sans investissement
réel de la part du gouvernement,
de nombreux organismes
manœuvrent constamment dans des
conditions de précarité et
d'instabilité insoutenable. La
situation précaire des
organismes communautaires se
traduit par des coupures dans
les activités, des projets
abandonnés faute de fonds
suffisants, des fermetures
temporaires sans compter les
conditions de travail difficiles
pour bon nombre de travailleuses
et travailleurs de ce secteur.
Rappelons que le mouvement
communautaire nourrit, héberge,
protège, soutient, sensibilise
et aide des centaines de
milliers de québécois et de
québécoises tous les jours. Le
mouvement communautaire sauve
des vies et contribue à faire du
Québec une société plus juste.
« Nous serons nombreuses et
nombreux à Québec ! Nous sommes
déterminés plus que jamais
d'obtenir une réponse
satisfaisante à nos demandes, le
milieu communautaire est tout
simplement à bout de souffle.
Sans un rehaussement du
financement, les actions que
nous menons et les services que
nous rendons à la population en
viendront nécessairement à être
affectés » de conclure
Jean-François Daigle, directeur
général de la CDC Pierre-De
Saurel. |