Fin
du lockout à l’usine
Contrecoeur-Ouest d’ArcelorMittal
(STM) 15
aout 2014 -
Les
travailleurs de
l’usine
Contrecoeur-Ouest
d’ArcelorMittal
ont accepté ce
soir, dans une
proportion de
84%, une
proposition du
conciliateur du
ministère du
Travail qui
incluait un
projet de
règlement final.
La convention
collective
actuelle venait
à échéance le 31
juillet 2014. L’entente couvre
environ 285
travailleurs.
La direction et
le syndicat
travaillent
présentement sur
la mise en
application du
protocole de
retour au
travail pour une
reprise des
opérations à
compter de
lundi.
Selon le
communiqué
syndical, le litige
portait
essentiellement
sur la volonté
de l’employeur
de créer un
régime de
retraite à
cotisations
déterminées pour
les nouveaux
travailleurs. Le
nouveau contrat
prévoit plutôt
la création d’un
régime de
retraite à
financement
salarial pour
les nouveaux
travailleurs,
qui s’apparente
à un régime à
prestations
déterminées,
mais dont ils
assumeront seuls
d’éventuels
déficits
actuariels.
L’employeur
versera dans ce
nouveau régime
l’équivalent de
la cotisation
versée
actuellement
pour le service
courant des
travailleurs
actifs.
Le contrat d’une
durée de six ans
prévoit des
hausses
salariales
annuelles de
0,75$ pour les
cinq premières
années et 0,85$
pour la dernière
année, ainsi
qu’un boni de
1000 $ à la
signature du
contrat.
« Dans les
circonstances,
c’est un contrat
honorable. Il
est certain que
nous aurions
préféré
maintenir le
même régime pour
tous les
travailleurs.
Dans tous les
cas, ils
pourront compter
sur un régime
comparable »,
explique le
président de la
section locale
6951, Yves
Rolland (à
droite).
Le protocole de
retour au
travail assure
que les
injonctions et
le grief
patronal sont
levés.
Du côté de la
direction de
l'entreprise,
elle se dit
satisfaite de la
ratification de
cette entente et
souhaite
remercier ses
clients et ses
fournisseurs
pour leur
patience. «
Nous souhaitons
maintenant
regarder vers
l’avenir afin de
poursuivre notre
mission de
produire de
l’acier de
qualité pour nos
clients, avec la
collaboration de
tous.»,
pouvait-on lire
dans le
communiqué d'ArcelorMittal.
Rappelons que le
6 aout dernier,
les syndiqués,
affiliés au
syndicat
des
Métallos (FTQ)
avaient rejeté à
52 % l’offre
finale et
globale d’ArcelorMittal.
Quelques heures
plus tard, la
direction d'ArcelorMittal
procédait à un
lock-out, « à
regret »,
disait-elle.
La direction et
le syndicat
avaient repris
les pourparlers
le 11 août en
présence d’un
conciliateur
nommé par le
Ministère du
Travail.
Au total,
ArcelorMittal
emploie 1300
syndiqués à
Contrecoeur.