mercredi 22 janvier 2014
La ministre
Élaine Zakaïb en visite à
l’École Au Petit Bois
Sorel-Tracy, le
20 janvier 2014 — C’est le mardi
14 janvier dernier que la
députée de Richelieu et ministre
déléguée à la Politique
industrielle et à la Banque de
développement économique du
Québec, Mme Élaine Zakaïb,
visitait les classes de Mmes
Kelly Cooke et Lily-Anne
Bilodeau, toutes deux
enseignantes en sixième année à
l’École Au Petit Bois. « Nous
sommes fiers de l’expertise
unique développée quant à
l’utilisation de l’iPad à des
fins pédagogiques depuis son
implantation en 2012-2013 »,
disait d’entrée de jeu le
conseiller pédagogique RÉCIT, M.
Steve Morissette, qui,
disons-le, est au cœur même de
la réussite de ce beau projet.
C’est la
directrice de l’école, Mme Paule
Brouillard, qui a accueilli les
invités de marque. « Nous sommes
très heureux de vous recevoir
dans notre école, nous vous
avons préparé des activités qui
vous permettront de constater le
plaisir que les enfants ont à
apprendre avec cet outil
exceptionnel qu’est le iPad. »
Par la suite, M. Morissette a
animé une présentation relatant
les principaux éléments du
Virage iPad à la Commission
scolaire de Sorel-Tracy.
Disons d’abord que
l’implantation, le suivi et le
développement de ce projet sont
possibles grâce au soutien du
Réseau pour le développement des
Compétences par l’Intégration
des Technologies (RÉCIT). Ce
réseau, par le biais du
conseiller pédagogique, permet
l’accompagnement des enseignants
dans l’intégration des
technologies de l’information et
de la communication (TIC), la
formation du personnel,
l’élaboration d’idées de projets
novateurs, l’exploration et la
proposition de logiciels et de
matériel, le suivi de
l’évolution des TIC en lien avec
l’enseignement et
l’apprentissage et, finalement,
un accompagnement plus global au
niveau des équipes-écoles et de
la planification de
l’intégration.
Ainsi, grâce à cette initiative,
1321 tablettes ont été
distribuées aux élèves de
cinquième et sixième années du
primaire et de première et
deuxième secondaires. « L’iPad
est un outil très stimulant pour
nos jeunes, il favorise la
motivation et la curiosité,
facilite l’accès à des sources
riches d’information. Ces
éléments sont sans contredit des
vecteurs de persévérance et de
réussite scolaires », précisait
M. Morissette lors de sa
présentation. L’encadrement
rigoureux, les règles
d’utilisation claires et
uniformes soutiennent également
l’efficacité du projet.
À la suite de cette
présentation, Mme Zakaïb a été
accompagnée dans la classe de
Lily-Anne Bilodeau, pour
participer à une première
activité en compagnie des
élèves, puis s’est ensuite
dirigée vers la classe de Kelly
Cooke pour une deuxième
activité. Enfin, d’autres usages
pédagogiques possibles ont été
présentés. Mme Zakaïb, qui est
elle-même utilisatrice de l’iPad,
a été grandement intéressée de
voir l’utilisation qui est faite
de la tablette par les enfants.
Des projets futurs, la
Commission scolaire en a : «
Nous souhaitons poursuivre
l’implantation. Quelques
scénarios sont sur la table et
plusieurs défis doivent être
relevés pour demeurer à
l’avant-garde, particulièrement
en période de restrictions
budgétaires. La tablette sera un
outil incontournable sur le
marché du travail dans les
années à venir; nous avons le
devoir de bien outiller nos
élèves, c’est là la mission de
notre institution. Nous aurons
besoin du soutien de notre
milieu. Toute la communauté a
intérêt à ce que nos jeunes
réussissent, nous souhaitons
tous voir nos élèves persévérer
et obtenir un diplôme qui leur
permettra de s’investir dans une
carrière rêvée. L’iPad est un
outil, parmi plusieurs autres,
qui favorise la motivation, la
collaboration, l’échange, la
création, le partage et
l’ouverture sur le monde. Nous
allons travailler très fort et
solliciter la participation
financière de plusieurs
partenaires afin que ce projet
continue de se développer»,
ajoutait le directeur général de
la Commission scolaire, M.
Michel Lefebvre.
Rappelons que le projet iPad est
un projet d’envergure, pour
lequel la Commission scolaire de
Sorel-Tracy est reconnue au
niveau provincial, mais dont le
déploiement initial a dû être
revu et être temporairement mis
en veilleuse en raison des
compressions budgétaires
importantes qui ont visé le
secteur de l’éducation publique
au cours des quatre dernières
années.
Anne Vilandré
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