mardi 28 janvier 2014
Bien entourés…
les jeunes!
Contrer
les effets de la malbouffe!

Sorel-Tracy,
le 22 janvier 2014 - Il y a plus
de 10 ans, l’OMS décrétait
l’obésité comme
l’épidémie du siècle en raison
de la croissance des cas
d’obésité observés dans de
nombreux pays. Ce phénomène
reste préoccupant puisqu’il
atteint désormais les
enfants. Au Québec, près d’un
enfant sur cinq souffre
d’embonpoint ou d’obésité,
condition qui persiste à l’âge
adulte.
52 % des élèves du secondaire
consomment au moins une fois de
la malbouffe, le midi, au cours
d’une semaine d’école.
Le surplus de poids amène des
maladies chroniques qui à leur
tour, entrainent des décès
prématurés et des incapacités
physiques. Plusieurs s’entendent
pour dire que les jeunes
d’aujourd’hui seront
probablement la première
génération à vivre plus malade
et moins
longtemps que les précédentes.
Quelques chiffres (MRC Pierre-De
Saurel) :
· 52 % des élèves du secondaire
consomment au moins une fois de
la malbouffe, le
midi, au cours d’une semaine
d’école;
· 35 % des élèves du secondaire
consomment au moins une boisson
sucrée par jour;
· 45 % des élèves du secondaire
ne consomment pas cinq fruits et
légumes par jour.
L’état des finances publiques du
Québec ne permet pas d’ignorer
les conséquences de
mauvaises habitudes de vie sur
le système de santé.
Près de 50 jeunes de plus qui
souffriront d’un surplus de
poids en 2015.
L’environnement dans lequel nous
vivons influence grandement nos
choix d’aliments. La
présence de commerces de
restauration rapide à moins de
15 minutes de marche d’une
école augmente les risques
d’obésité de 5,2 %.
Concrètement, pour l’école
secondaire Bernard-Gariepy
seulement, ceci représente
près de 50 jeunes de plus qui
souffriront d’un surplus de
poids en 2015.
Le CSSS Pierre-De Saurel est
préoccupé par cette situation
puisque plusieurs efforts ont
été déployés par l’ensemble des
acteurs de la région afin de
favoriser une saine
alimentation chez les jeunes. La
rapidité du service, le faible
coût des aliments, la
publicité et le marketing fait
par ces grandes chaînes de
restauration égalent
difficilement les différentes
stratégies d’éducation et de
sensibilisation faites auprès
des
jeunes. Ainsi, la présence de
tels commerces crée un
environnement où les choix sains
sont difficiles à faire.
Contrer les effets de la
malbouffe autour des écoles
À elles seules, l’éducation et
la sensibilisation ne suffisent
pas pour modifier les
habitudes alimentaires des
jeunes. Pour réduire
efficacement l’épidémie
d’obésité, il
faut offrir aux citoyens des
environnements qui facilitent
l’adoption et le maintien de
saines habitudes de vie.
L’environnement autour des
écoles doit agir selon nous, en
complémentarité avec ce
qui est fait comme effort, à
l’intérieur du cadre scolaire
pour que tous travaillent dans
la
même direction.
En plus du CSSS Pierre-De Saurel,
du milieu scolaire et des
différents organismes locaux,
sans oublier le travail des
parents au quotidien, les
municipalités jouent un rôle
stratégique dans la prévention
de l’obésité et la promotion des
saines habitudes de vie.
Leurs interventions ont des
impacts immédiats sur
l’environnement et le mode de
vie
des citoyens.
Quant à l’épidémie d’obésité, il
ne suffit pas d’inciter les
jeunes et leurs parents à faire
des choix santé, il faut offrir
des environnements facilitant
l’adoption et le maintien de
saines habitudes de vie. |