mercredi 25 juin 2014
Vente d’Alstom
: le dernier obstacle est levé
SOREL-TRACY
(STM) – Le dernier
obstacle permettant de conclure
la vente du secteur énergie d’Alstom
à General Electric (GE) a été
levé alors qu’un accord a été
conclu entre Bouygues et le
gouvernement français.
L’État
français se donne ainsi
pratiquement deux ans pour
racheter les 20 % du capital
convoité à Bouygues ou sur le
marché, afin de devenir le
principal actionnaire d’Alstom.
Dans cet accord, Bouygues cède
ses droits de vote au conseil
d’administration, le temps de
conclure la transaction.
Avec cet accord,
le gouvernement français pourra
siéger sur le conseil
d’administration d’Alstom une
fois l’accord avec GE finalisé.
La participation
française dans Alstom se fera
sous forme d’options d’achat des
actions valide pour 20 mois. Une
mésentente sur le prix à payer a
amené cet accord. L’État voulait
verser 40,91 $ CA l’action alors
que Bouygues en demandait 51,14
$ CA. Bouygues parie sur une
hausse du prix de l’action à la
bourse en acceptant ce délai.
Toutefois, la France se garde
l’alternative d’acheter sa
participation directement sur le
marché.
La transaction
entre Alstom et GE est sujette à
l’approbation des actionnaires
et des autorités
gouvernementales. Une source a
indiqué à des médias français
que la transaction pourrait se
conclure qu’à la fin du premier
trimestre 2015. Le conseil
d’administration d’Alstom avait
accepté l’offre de GE samedi,
sous réserve d’une entente entre
l’État français et Bouygues.
Des impacts à
Sorel-Tracy
Cette transaction pourrait
signifier des changements aux
installations du chemin
Saint-Roch puisque les activités
hydroélectriques aux
installations soreloises
consistent notamment à la
fabrication et la recherche et
développement.
Alstom garde dans son
portefeuille le secteur des
transports. Alstom réalise en
partenariat avec Bombardier, les
nouveaux wagons du métro de
Montréal. Une partie du contrat
est réalisée à Sorel-Tracy.
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