jeudi 13 mars 2014
Alain Plante,
Candidat du Parti libéral dans
Richelieu
«Une charte et un référendum
n’ont jamais créé une job ni
réduit le temps d’attente dans
les hôpitaux !»
Par Annie
Bourque
En pleine tempête de neige, une
soixantaine de partisans ont
assisté, hier soir, à
l’ouverture du comité électoral
du candidat du Parti libéral du
Québec dans Richelieu, Alain
Plante qui a reçu la visite de
Pierre Arcand, ancien ministre
et député libéral de Mont-Royal.
Au cours de leur allocution
respective, les deux hommes ont
parlé des priorités de leur
parti concernant l’économie, la
santé, l’éducation. Ils ont
aussi dressé le même constat: en
18 mois au pouvoir, le PQ a
entraîné le Québec dans une
spirale de chicanes, de
stagnation et de recul au plan
économique.
«Une
charte et un référendum, ça n’a
jamais créé une job ni réduit le
temps d’attente dans les
hôpitaux», a soutenu
M. Plante qui a promis que son
parti s’occuperait des
«vraies
affaires.»
«Nous allons travailler ensemble
plutôt que de créer des
divisions», ajoute ce mécanicien
de formation, né sur une ferme,
qui travaille comme représentant
syndical depuis plus d’une
vingtaine d’années.
«Nous misons sur l’unité des
citoyens pour bâtir une nation
forte», lance-t-il tout en
déplorant la tenue de cette
élection
«inutile et coûteuse»
dont la facture s’élève à 88 M$.
Au passage, M. Plante a
égratigné la députée de
Richelieu Élaine Zakaïb, élue
en septembre 2012.
«Quelle fut
la récompense des citoyens de
Richelieu qui ont élu Mme Zakaïb aux dernières
élections?», ironise-t-il.
De son côté, M. Arcand a déploré
les nouvelles structures
politiques mises en place par le
Parti Québécois concernant le
regroupement du ministère des
Finances et de l’économie.
«Mme Zakaïb ne répond pas aux
besoins des gens de son comté ni
à ceux des gens d’affaires. Elle
n’a pas même réussi à créer sa
Banque de développement
économique.»
L’ancien ministre des Relations
internationales a mentionné
l’importance d’élire un
gouvernement libéral
majoritaire. Un enjeu crucial,
selon lui. Son parti,
assure-t-il, pourrait relancer
le Québec sur la voie de la
croissance économique.
«Nos
entreprises doivent développer
de nouveaux marchés et être
présentes en Inde, en Chine, en
Europe», énumère-t-il.
Durant la campagne électorale,
de nombreux électeurs lui
demandent : quelle est la
différence entre le Parti
libéral et le PQ? M. Arcand leur
répond ceci :
«Le PQ ne veut pas
gouverner. Il veut être
indépendant. Leur objectif est
de créer des tensions avec
Ottawa afin de faire la
promotion de la souveraineté.»
M. Arcand a vanté l’équipe
libérale mise en place par le
chef Philippe Couillard qui est
allé recruter entre autres
Hélène David, la sœur de
Françoise, co-porte-parole de
Québec Solidaire.
En terminant son allocution, M.
Arcand a dénoncé le projet d’une
assurance autonomie pour les
personnes âgées proposé par le
PQ. «Un projet de 4 milliards
totalement irréaliste.»
L’ancien ministre a présenté M.
Plante comme un travailleur
acharné dont l’expertise
syndicale pourrait être un atout
pour son parti.
Trois priorités pour Richelieu
Durant la campagne, M. Plante
entend faire valoir trois grands
dossiers dans le comté de
Richelieu. Il s’agit de la
création d’emplois, du soutien
aux agriculteurs et la
modernisation des équipements
dans les écoles et centres de
formation professionnelle.
«On
ne valorise pas assez
l’enseignement technique chez
les jeunes. Il ne faut pas
oublier que ce sont des soudeurs
de chez nous qui ont construit
la Baie James », illustre-t-il.
L’impact de la mort du Plan Nord
Qu’advient-il du Plan Nord?, a
demandé à brûle-pourpoint la
représentante du SorelTracy
Magazine.
«Nous, on l’appelle le
Plan mort, a confié M. Arcand.
Le PQ a une ligne de parti
prétextant la baisse du prix des
minerais et les difficultés des
minières.»
«Le Plan Nord est devenu le Plan
pour tous. Ils (les péquistes)
n’ont rien fait….Allez sur le
site du gouvernement de
l’Ontario. Vous allez y lire :
«The circle of fire», cela
signifie «leur Plan nord » à
eux. Les Ontariens sont en train
de créer des jobs là où le
Québec aurait pu faire la même
chose. »
«Il y en a de l’activité
économique si le gouvernement
s’en occupe», conclut-il sous
les applaudissements des
partisans.
En furetant sur le site du
gouvernement de l’Ontario, on
peut y lire : La Société de
gestion du Fonds du patrimoine
du Nord de l’Ontario (SGFPNO)
veut s’associer aux gens du Nord
qui ont l’esprit
d’entrepreneuriat pour mettre au
point des technologies
novatrices, investir dans
l’infrastructure, et accroître
la capacité de développement
économique. Ensemble, nous
pouvons bâtir un Nord davantage
fort et prospère.
Des mots qui ressemblent
étrangement à du déjà vu…
L’ancien ministre du
Développement durable Pierre
Arcand s’insurge de l’inaction
du Parti Québécois concernant le
Plan nord surnommé «le Plan
mort». Crédit : Annie Bourque
Le candidat du Parti libéral
dans Richelieu Alain Plante
explique les trois priorités
qu’il défendra durant la
campagne électorale. Crédit :
Annie Bourque
L’ancien ministre et député de
Mont-Royal Pierre Arcand a vanté
les atouts d’Alain Plante qui se
présente comme candidat libéral
dans Richelieu. Crédit: Annie
Bourque
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