mardi 25 novembre 2014
Présence
iroquoienne au Site Mandeville
Pierre Plante,
président du c.a. du Biophare,
Gilles Dufour,
artiste-sculpteur, Anne-Marie
Dulude, chargée de projet au
Biophare, Alex Blondin,
designer, Ariane Lord-Mongeau,
designer, Stéphane Gendron,
propriétaire, Ozone Plus, Marc
Mineau, directeur général,
Biophare. Photo : Philippe
Manning, photographe
La Corporation
soreloise du patrimoine régional
et le Biophare ont
officiellement inauguré une
nouvelle installation extérieure
sur le terrain du Centre
d’interprétation du patrimoine
de Sorel. Cette réalisation
s’inscrit dans le cadre du
projet montérégien de mettre en
place la Route du Richelieu.
C’est dans ce cadre qu’une
subvention de 15 000 $ a été
accordée par la CRÉ Montérégie
Est en collaboration avec le
ministère de la Culture et des
Communications du Québec.
Le projet soumis par la
Corporation soreloise du
patrimoine régional et le
Biophare concerne la présence
amérindienne au site Mandeville
de Sorel-Tracy au cours du 15e
siècle. Ce site patrimonial
reconnu comme tel par le
ministère de la Culture et des
Communications en 1975 a fait
l’objet de fouilles
archéologiques au cours de cinq
saisons estivales durant les
années 70.
Ce projet de la Corporation
soreloise du patrimoine régional
et du Biophare a notamment
permis à deux jeunes designers
d’entreprendre un premier projet
public à titre de
professionnelles. En effet, Alex
Blondin, originaire de
Sorel-Tracy, et Ariane Lord-Mongeau,
récemment diplômées par le Cégep
du Vieux-Montréal, ont répondu à
l’appel du Biophare avec brio.
Appuyées par le personnel du
Biophare, elles ont effectué les
recherches requises, présenté
des esquisses tout en assumant
le suivi de plusieurs étapes au
niveau de la gestion du projet
et de la production. Le concept
développé par ce duo consistait
à aménager le site en ayant en
tête la volonté d’ériger un
mémorial. Les deux jeunes
designers considèrent que le
résultat obtenu correspond
exactement à leur idée de départ
: un aménagement aux lignes
pures rendant un hommage
respectueux aux horticulteurs
amérindiens du site Mandeville.
L’installation comprend quatre
modules réalisés par l’artiste
Gilles Dufour, sculpteur connu
et reconnu pour l’ensemble de
son œuvre. La proposition du
Biophare de prendre part à cette
nouvelle installation l’a
séduit, par son défi d’ensemble
et, notamment, en ce qui regarde
l’utilisation de « matériaux
résistants ». Sa pensée était
très concentrée sur ce facteur.
Il a opté pour une pâte utilisée
par les carrossiers en raison de
sa résistance. Ceci lui a aussi
permis d’intégrer du sable aux
modules afin de créer un effet
visant à reproduire de
véritables fouilles
archéologiques. Sa ligne de
création de départ fut « la vie
vers la mort prévue ». Les 4
modules représentent l’être
humain, la survie (surtout du
point de vue alimentation), la
symbolique religieuse et les
objets utilitaires de l’époque
iroquoienne.
Ce projet d’aménagement a été
supervisé par Marc Mineau et le
suivi a été assuré par
Anne-Marie Dulude. La
construction de l’ensemble a été
assurée par Construction Mario
Blondin et Christian Deguise de
Pleximax. Finalement, c’est
Ozone Plus qui a procédé à la
préparation du terrain.
La Corporation soreloise du
patrimoine régional et le
Biophare tiennent à remercier
sincèrement la CRÉ Montérégie
Est, le ministère de la Culture
et des Communications ainsi que
la Route du Richelieu pour leur
contribution financière.
Veuillez noter que, dû à la
fragilité des composantes
relativement aux conditions
climatiques, cette nouvelle
installation extérieure est
présentement remisée pour la
période hivernale. Elle sera
présentée à nouveau au grand
public dès le printemps 2015.
Marc Mineau |