jeudi 25 septembre 2014
Le prix
Choisir de se surpasser de
septembre 2014 est décerné à
Boucherie Sorel
La Chambre de commerce, de par
sa volonté d'appuyer le
développement entrepreneurial
autant que de souligner les bons
coups de nos entreprises et
entrepreneurs, évalue et propose
mensuellement la nomination
d'une entreprise, d'un
entrepreneur ou d'une
personnalité du monde des
affaires. Le grand prix «
choisir de se surpasser » qui
est remis par la Chambre à
chaque édition du Gala du mérite
économique sera décerné parmi
ces lauréats.
Sur la
photo : Louis-Jean Labrecque et
sa conjointe, Andrée Anne Fort
Au premier contact, le
propriétaire de la Boucherie
Sorel, M. Louis-Jean Labrecque,
dégage une énergie et un
charisme contagieux. Il a
délibérément choisi de
s'installer à Sorel-Tracy il y a
quelques années lorsqu'il a fait
l'acquisition d'une boucherie en
vente sur la rue Prince. C'est
alors qu'il s'est mis au travail
pour moderniser les équipements,
proposer aux clients de nouveaux
produits et surtout une nouvelle
approche relationnelle avec sa
clientèle.
Il suffit d'entrer dans
l'établissement pour s'en rendre
compte. Le client est au coeur
de la démarche et s'y sent le
bienvenu. Cette approche n'est
pas réservée qu'au propriétaire.
Louis-Jean a su la transmettre à
tous ses employés. Une approche
chère à ses valeurs et qui
privilégie le service clientèle.
Et ça fonctionne. En moins de 5
ans, il a multiplié son chiffre
d'affaires par 5. Ce n'est pas
terminé puisqu'il a récemment
fait l'acquisition d'une autre
boucherie à Berthier. Une
approche client, une image de
marque, une stratégie marketing
voilà son plan de match qui le
mènera j'en suis persuadé vers
son objectif de 6
établissements.
Il me racontait lors de notre
entretien une anecdote
savoureuse qui démontre bien son
sens entrepreneurial. À toutes
les semaines avec sa conjointe
Andrée Anne Fortin, il amène ses
enfants (3) à un déjeuner
familial. À chaque fois, il leur
propose de lui fournir une
formule applicable à
l'entreprise pour valoriser le
recyclage et se charge en
contrepartie de la mettre en
application. Voilà qui est une
approche amusante et
constructive. D'ailleurs, son
plus vieux qui a maintenant 7
ans travaille 2 heures par
semaine dans l'entreprise,
assurément une bonne façon pour
son père de lui inculquer de
bonnes valeurs au travail et qui
sait, un jour préparer sa
relève.
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