Le premier
ministre confirme la fermeture
des forums jeunesse régionaux
Le député de
Richelieu, Sylvain Rochon,
dénonce la décision du premier
ministre, qui a confirmé en
début de semaine que son
gouvernement mettra la hache
dans les forums jeunesse du
Québec. En réponse à une
question de Dave Turcotte,
député de Saint Jean et
porte-parole de
l’opposition officielle en
matière d’emploi, de formation
professionnelle,
d’alphabétisation et de
jeunesse, Philippe Couillard a
en effet refusé de garantir que
les forums jeunesse survivront.
« Le
responsable des dossiers
jeunesse, le premier ministre
Philippe Couillard, ne se porte
pas à la défense des jeunes. Où
était-il quand nous avons
dénoncé avec vigueur le
changement de mission des
carrefours jeunesse emploi ? Où
est-il dans le dossier des
forums jeunesse ? La seule fois
en plusieurs semaines qu’il
prend la parole à propos des
jeunes, c’est pour annoncer la
fermeture des forums jeunesse !
», a déclaré Sylvain
Rochon.
En permettant aux jeunes de
participer concrètement aux
réflexions et aux décisions qui
les touchent, les forums
jeunesse sont un modèle unique
que l’on nous envie ailleurs
dans le monde. Par le biais du
Fonds régional d’investissement
jeunesse, ils fournissent aussi
de l’aide à des milliers de
projets pour les jeunes.
« En
imposant le bâillon sur le
projet de loi 28, on sacrifie
plusieurs outils de concertation
importants dans toutes les
régions du Québec, notamment les
forums jeunesse », a
ajouté le député de Richelieu.
En plus de ne pas avoir versé
les sommes prévues pour l’année
dernière, le gouvernement
libéral a négligé de renouveler
les mandats des forums, ainsi
que leurs budgets pour cette
année. Plusieurs forums ont dû
se résoudre à pied des membres
de leur personnel, voire mettre
la clé dans la porte. Ces
organisations étant essentielles
pour la jeunesse et les régions
du Québec, y mettre la hache est
tout simplement inacceptable. Le
député de Richelieu, Sylvain
Rochon, tout comme ses collègues
du Parti Québécois, s’engage à
continuer le combat avec elles.
SOURCE :
Bureau du député de Richelieu |