La Société
d’Aménagement de la Baie
Lavallière sous le choc!
L’intervention
publique des agriculteurs et des
responsables de l’UPA ces jours
derniers ont eu l’effet d’une
bombe chez les dirigeants de la
SABL.
Nous pouvons comprendre
l’impatience et la colère des
agriculteurs qui réclament
depuis nombre d’années des
mesures d’atténuation aux
inondations de leurs champs.
Des mesures sans cesse
reportées!
La SABL, gardienne et
gestionnaire d’un territoire
sous mandat du Ministère des
forêts, de la faune et des
parcs, ne croit pas que le fait
de briser la digue constitue une
solution aux problèmes évoqués.
L’effet de ce geste aurait comme
conséquence de détruire la Baie
Lavallière, le plus grand marais
aménagé de l’Est de l’Amérique
du Nord.
L’engorgement de la Rivière
Pot-au-Beurre constitue le
problème majeur, engorgement
dont le dragage est réclamé
depuis nombre d’années.
La SABL trouve dommage d’être
considérée comme partie du
problème, alors que son
expertise pourrait constituer un
atout et faire partie de la
solution.
La SABL est particulièrement
troublée par le fait d’être
ciblée par les dirigeants de l’UPA
alors que l’été dernier, le
président local offrait de
travailler en collaboration.
Or, aucun autre échange, demande
ou proposition n’a été portée à
la connaissance des dirigeants
de la SABL avant cette annonce
publique et les menaces de
recours légaux.
La SABL, dont la mission est de
mettre en valeur la Baie
Lavallière sous tous ses
aspects, s’est dotée au cours de
2014 d’un plan d’action visant à
améliorer son offre de services
au profit du public, grâce à ses
espaces et à l’expertise qu’elle
possède.
Tous les efforts de cet OSBL
tenu à bout de bras par une
poignée de bénévoles, depuis
plus de vingt-cinq ans,
auraient-ils été faits en vain?
Source : Paul Messier |