Infrastructures supralocales
de la MRC
Marcel
Robert salue la nouvelle
entente
Par Stéphane
Martin
Celui
qui avait instauré dans les
années 2 000 la carte
accès-loisir à la ville de
Sorel-Tracy salue la
nouvelle entente qui
supprime maintenant cette
façon de faire. C’est à
titre d’ancien maire de
Sorel-Tracy que Marcel
Robert a expliqué au
SorelTracy Magazine
les circonstances qui, à
l’époque, ont mené les
dirigeants à prendre cette
décision.
D’abord, il
faut comprendre que la liste
de ce qui était considéré
comme infrastructures
supralocales n’était pas la
même que celle adoptée
dernièrement.
«
On avait accepté un petit
nombre d’activités à
l’époque. De mémoire, cela
comprenait le parc Regard
sur le fleuve, le Centre
d’interprétation du
patrimoine (Biophare), la
Maison des gouverneurs et
les bouées à Yamaska. Il
n’était pas question
d’ajouter d’autres grosses
infrastructures.
Normalement, le Colisée
aurait dû figurer sur la
liste, mais c’était
compliqué, ils venaient de
sortir d’un référendum.
Bref, on avait laissé ça
comme ça »,
explique Marcel Robert.
Quelques
années plus tard, la carte
accès-loisir a été instaurée
pour une question d’équité.
«
C’était aberrant que les
gens viennent se servir de
nos services, nos
infrastructures sans en
payer le prix. L’objectif
était d’être équitable
envers tout le monde, mais
envers nos propres citoyens
d’abord. À défaut d’avoir
une entente supralocale,
nous avions instauré la
carte d’accès-loisir. Nous
avions mis une limite
moyennant une entente
globale avec les
municipalités. On tenait
compte, entre autres, du
facteur d’éloignement.
Sainte-Anne-de-Sorel avait
adhéré tout de suite, les
autres municipalités ne
voulaient rien savoir. On
nous disait que personne
n’utilise ces services. Dans
certains cas, ce sont les
pressions de leurs propres
citoyens qui les ont forcés
à adhérer. C’était le cas à
Sainte-Victoire, où un
groupe de jeunes parents
disait que ce n’a pas bon
sens ne pas avoir accès aux
services de loisir »,
se rappelle l’ex-maire.
Marcel
Robert et Réjane T. Salvail
en 2007
L’entente
actuelle laisse encore place
à l’amélioration aux yeux de
Marcel Robert, mais il
reconnaît le pas-de-géant de
l’actuel conseil.
«
Ils ont ramené les plus
grosses infrastructures,
comme le Colisée et la
piscine. Je salue le
rapprochement et la
compréhension de la part des
autres collectivités à
vouloir partager une partie
des coûts que génère le
maintien et l’entretien des
équipements. En espérant
qu’ils arriveront à d’autres
éléments qui pourront être
inclus dans l’entente. Il y
a d’autres items qui
desservent l’ensemble de la
collectivité. Je pense à
Azimut, à la salle de
spectacle. Ce sont des
outils de développement
économique culturel qui
devraient y être inclus »,
de conclure, Monsieur
Robert.