Un organisme aide les handicapés à intégrer le marché du travail
Retrouver la dignité grâce à un emploi
Par Annie Bourque

Madame Liette Landry directrice générale du SDEM SEMO Montérégie, Serge Péloquin, maire de Sorel-Tracy, Louis Plamondon député fédéral de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour et Monsieur Benoit Guilbault, président du conseil d'administration du SDEM SEMO Montérégie inaugurent le nouveau local.

À Sorel-Tracy, plus d’une soixantaine de personnes aux prises avec un handicap bénéficient des services d’un organisme qui les aide à trouver de l’emploi parmi les 150 entreprises situées sur notre territoire.

Hier matin, Liette Landry, la directrice générale du SDEM SEMO et le président du conseil d’administration de l’organisme Benoit Guilbault ont procédé à l’inauguration d’un nouveau local, situé juste à côté de l’Orienthèque, au 211 rue Robillard à Sorel-Tracy.  

«Avant, nous étions situés dans un sous-sol, sur la rue Georges au centre-ville de Sorel. Le local n’était même pas accessible à notre clientèle», explique Mme Landry. 

L’organisme donne sur place des services d’orientation, de formation et de coaching professionnel spécialisé. Cinq professionnels s’assurent de leur progression et de leur processus d’intégration en emploi.

«Chaque individu est évalué par notre service. On tente de réaliser un «fit parfait» avec les employeurs », précise Mme Landry

Le principal bailleur de fonds de l’organisme est le gouvernement. Les  mesures d’austérité des libéraux n’affectent toutefois pas le budget alloué au SDEM SEMO.

Embauche en entreprise

Lors de la rencontre de presse, les journalistes ont pu entendre le témoignage de l’entreprise Minéraux Mart qui engage présentement trois personnes handicapées à son usine de Sainte-Victoire de Sorel.

La directrice du SDEM SEMO Liette Landry refuse qu’on s’attarde plus longuement sur la description des handicaps. «Les employés engagés ont des limitations. Nous, on vend aux entreprises leurs compétences.»

Le directeur des opérations chez Minéraux Mart Christian Lévis explique : «Chez nous, cela fait partie de notre philosophie. Il y a 23 ans, le président directeur général Michel Beaudoin a engagé David Nellis qui a occupé plusieurs postes sur la chaîne de production. »

«Vous savez, ajoute-t-il, tout le monde a droit de travailler et d’avoir sa place dans la société peu importe son handicap.»

Quand ils ont la chance d’être engagées, ces personnes ont plusieurs atouts. Leur présence humanise le milieu du travail et cela créé un lien d’appartenance. Leur motivation est tangible. «Elles arrivent chez nous avec le sourire aux lèvres. On sent qu’ils accomplissent quelque chose en venant travailler chez nous.»

M. Lévis mentionne que leur intégration nécessite une implication des contremaîtres. «C’est sûr que cela demande de l’encadrement. Il faut être à leur écoute. »