Des rumeurs démenties concernant le Walmart de Sorel-Tracy

Par Annie Bourque

Le magasin Walmart de Sorel-Tracy sera-t-il rénové en 2015 afin d’accueillir un super centre d’alimentation ? Chose certaine, le porte-parole de la multinationale Alex Robertson a nié les rumeurs d’acquisition d’un nouveau terrain à proximité des Promenades de Sorel.  «Nous n’avons acheté aucun terrain», a-t-il précisé.

En janvier, la chaîne revoit différents scénarios pour chacun de ses magasins. «On évalue des centaines de projets et on analyse différentes hypothèses dont un agrandissement ou la possibilité d’inclure dans les magasins un super centre d’alimentation», explique M. Robertson.

La décision finale est prise à la fin du mois de janvier et au début de février. La chaîne adoptera un plan d’expansion qui sera transmis aux associés. Les médias sont par la suite informés des investissements.

Au Québec, on compte 31 «super centres » sur 68 magasins Walmart. «Un super centre, explique M. Robertson, est un magasin comprenant une épicerie proposant des produits frais dont fruits, légumes, viandes, volailles, ect. »

Le concept de super centre est très populaire puisque les gens veulent épargner sur leur panier.

Bail jusqu’en 2021

Le directeur-général des Promenades de Sorel, John Kinghorn s’étonne de la rumeur évoquant des projets d’acquisition de terrain non loin de l’actuel emplacement. «Walmart a un bail avec nous jusqu’en 2021», a-t-il dit.

Chose certaine, si le magasin veut s’agrandir, M. Kinghorn ajoute qu’il y a sur place, un terrain disponible.

Les espaces vacants disponibles

Depuis son entrée en poste, en octobre 2013, M. Kinghorn tente de donner un second souffle aux Promenades de Sorel dont la grande vente trottoir annuelle se tient cette semaine. «Cela prend plus de temps pour remplir nos espaces vacants. Ce qui normalement prend 3 à 4 mois de négociation peut en prendre en ce moment entre 6 et 12 mois.»

Le taux d’inoccupation est actuellement de 12 % qui est sensiblement le même qu’à son arrivée.

Des nouveaux commerces

M. Kinghorn veut accueillir davantage de boutiques axées sur les services comme un fleuriste par exemple. «Le contexte est difficile pour l’industrie du vêtement qui a atteint une certaine saturation.»

Au Québec, on note de nombreuses fermetures de boutiques de vêtements dont la faillite de la chaîne Jacob.

Les gens, faute de temps, achètent de plus en plus sur le Web. Le contexte d’austérité – les gens craignent pour leur emploi- ne favorise guère l’achat de dépenses impulsives.