mercredi 21 janvier 2015
«On a vraiment
besoin de Sylvain Rochon comme
député dans Richelieu !»
- Dave Turcotte,
président du caucus péquiste de
la Montérégie
Par Hélène Goulet
Une forte
délégation de députés du Parti
Québécois, incluant la grande
majorité des candidats à la
chefferie du parti, étaient de
passage à Sorel-Tracy en soirée
le 20 janvier. Leur présence
avait pour but de soutenir le
candidat péquiste Sylvain Rochon,
qui se présentera lors de
l’élection partielle devant se
tenir ce printemps.

Pierre-Karl
Péladeau et Sylvain Rochon
Durant la
journée, tous les députés
avaient au préalable participé à
des rencontres avec des
intervenants socio-économiques
et des citoyens dans la région
de Pierre-De Saurel et, plus
largement, en Montérégie, pour
discuter avec eux des problèmes
vécus dans de nombreux domaines
tels que la santé, l’éducation,
le développement économique, la
culture, etc.
«On a
vraiment besoin de Sylvain
Rochon comme député dans
Richelieu !» a
soutenu le président du caucus
péquiste de la Montérégie, Dave
Turcotte, également député de
Saint-Jean.
M. Turcotte, tout
comme ses collègues Véronique
Hivon (députée de Joliette),
Stéphane Bergeron (député de
Verchères) et Stéphane Bédard
(chef par intérim du PQ et
député de Saguenay), ont profité
du rassemblement qui s’est tenu
au restaurant Tracy et qui a
réuni environ 200 militants
enthousiastes, pour vilipender
le gouvernement en place, et
plus particulièrement
l’austérité prônée par les
dirigeants libéraux.

Bernard
Drainville et Sylvain Rochon
Les décisions
gouvernementales relatives aux
domaines de la santé, de
l’éducation et du développement
économique régional ont
particulièrement été décriées,
ainsi que les coupures dans les
carrefours jeunesse emploi et
les contraintes supplémentaires
pour les parents ayant des
enfants dans des centres de
petites enfance.
«L’austérité libérale se fait
sentir partout, particulièrement
dans les régions ; elle est un
véritable programme de
démantèlement», a
résumé Véronique Hivon.
Pour sa part,
Stéphane Bergeron a dit craindre
les décisions du premier
ministre Philippe Couillard en
matière de transport de pétrole
lourd sur le fleuve, rappelant
par ailleurs l’appui libéral
envers la région de Vaudreuil-Soulanges
pour la création d’un pôle
logistique de transport, qui va
à l’encontre du choix de
Contrecœur en la matière, cette
dernière étant avantagée par la
présence du Port de Montréal.
Subir ou s’unir
Le candidat Sylvain Rochon, qui
a également pris la parole,
estime que les électeurs du
comté n’ont que deux choix à
l’heure actuelle : subir ou
s’unir.
«Et dans
Richelieu, on va s’unir !»
a-t-il déclaré avec assurance.
«Quelle
énergie ce soir! Quel
enthousiasme!» a-t-il
déclaré d’entrée de jeu.
«J'aurais voulu que tous ceux
qui ont perdu espoir, qui
croient que l'avenir du Québec
est bloqué, soient là. Ils
auraient senti, comme moi, qu'il
se produit au Québec un
formidable éveil. Que nous
allons reprendre, tous et toutes
ensemble, le chemin de la
dignité, de la fierté, de la
solidarité et de la liberté. Et
ce chemin, cet élan, cette
vague, c'est du confluent du
Richelieu et du Saint-Laurent,
de Sorel-Tracy et du comté de
Richelieu qu'elle va partir!»
M. Rochon croit
que s’il est élu lors de
l’élection partielle, la
population de Richelieu pourra
alors
«sérieusement ébranler le
gouvernement actuel».
«L’austérité, ça n’a aucun sens,
la population n’a pas voté pour
ça», a fait valoir M.
Rochon, qui a qualifié
l’austérité de
«remède
de cheval prescrit par un
médecin qui exerce à l'extérieur
de sa spécialité.»
Selon M. Rochon,
le problème fondamental du
Québec n’est pas de vivre
au-dessus de ses moyens, mais
plutôt de vivre sans avoir le
contrôle de tous ses moyens.
«Il n’y
a pas de place pour l’austérité
et l’improvisation quand il
s’agit de notre monde ; il n’y a
pas de place pour l’austérité
quand il s’agit d’éduquer nos
enfants ; il n’y a pas de place
pour l’austérité quand il s’agit
de développer nos régions»,
a-t-il conclu.
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