LE SORELTRACY MAGAZINE - Mise à jour : dimanche 06 mars 2016 11:39

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NÉCROLOGIE

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Il faut se mobiliser pour défendre les intérêts de l’agriculture du Québec

À l’instar de son collègue député de Berthier et porte-parole en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation, André Villeneuve, le député de Richelieu, Sylvain Rochon, appelle le ministre québécois de l’Agriculture, Pierre Paradis, et les partis fédéraux à se porter clairement à la défense des agriculteurs québécois dans le cadre des négociations du Partenariat transpacifique.

Dans un article publié aujourd’hui dans le Globe and Mail, nous apprenons que l’abandon du système de la gestion de l’offre est envisagé par le gouvernement Harper depuis des semaines. En effet, les agriculteurs qui subiraient les conséquences de la signature du Partenariat transpacifique recevraient un ensemble de compensations, lesquelles ont été évaluées le mois dernier à Ottawa.

« Quand deux ministres du gouvernement Harper, en l’occurrence Denis Lebel et Maxime Bernier, disent qu’ils vont défendre la gestion de l’offre dans le cadre des négociations du Partenariat transpacifique mais, qu’en secret, ils en préparent l’abandon, on ne peut que conclure qu’ils nous rient en pleine face! », a dénoncé André Villeneuve.

« Depuis des semaines, le Parti Québécois et le Bloc Québécois se font l’écho des préoccupations des agriculteurs. Où est le ministre Paradis? Le premier ministre Couillard? Thomas Mulcair et Justin Trudeau? Voici une nouvelle preuve de l’importance de l’indépendance du Québec. Il faut, plus que jamais, que nous soyons présents aux tables de négociation internationales si l’on veut vraiment défendre les intérêts des Québécois », a renchéri le député de Berthier.

De son côté, Sylvain Rochon rappelle que l’apport économique des productrices et des producteurs de lait, de volaille et d’œufs dans la circonscription de Richelieu contribuent de façon indéniable à sa vitalité économique et sociale. « Ces productrices et ces producteurs ont pu maintenir leur activité dans notre territoire en grande partie en raison de la gestion de l’offre. Elle a permis une stabilité qui les a encouragés à investir dans leur entreprise et la faire prospérer. Les productions sous gestion de l’offre constituent, pour le Québec, mais aussi pour Richelieu, la colonne vertébrale de toute l’économie agricole. Accepter de mettre en péril ce modèle qui a fait ses preuves est totalement irresponsable. Au nom des productrices et producteurs de lait, de volaille et d’œufs de ma circonscription, je demande au ministre Paradis de sortir de sa torpeur et dénoncer avec vigueur le fait que le gouvernement fédéral envisage l’abandon de la gestion de l’offre », a conclu le député de Richelieu.

SOURCE : Bureau du député de Richelieu

 

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