Il faut se
mobiliser pour défendre les
intérêts de l’agriculture du
Québec
À l’instar de
son collègue député de Berthier
et porte-parole en matière
d’agriculture, de pêcheries et
d’alimentation, André
Villeneuve, le député de
Richelieu, Sylvain Rochon,
appelle le ministre québécois de
l’Agriculture, Pierre Paradis,
et les partis fédéraux à se
porter clairement à la défense
des agriculteurs québécois dans
le cadre des négociations du
Partenariat transpacifique.
Dans un article publié
aujourd’hui dans le Globe and
Mail, nous apprenons que
l’abandon du système de la
gestion de l’offre est envisagé
par le gouvernement Harper
depuis des semaines. En effet,
les agriculteurs qui subiraient
les conséquences de la signature
du Partenariat transpacifique
recevraient un ensemble de
compensations, lesquelles ont
été évaluées le mois dernier à
Ottawa.
« Quand
deux ministres du gouvernement
Harper, en l’occurrence Denis
Lebel et Maxime Bernier, disent
qu’ils vont défendre la gestion
de l’offre dans le cadre des
négociations du Partenariat
transpacifique mais, qu’en
secret, ils en préparent
l’abandon, on ne peut que
conclure qu’ils nous rient en
pleine face! », a
dénoncé André Villeneuve.
«
Depuis des semaines, le Parti
Québécois et le Bloc Québécois
se font l’écho des
préoccupations des agriculteurs.
Où est le ministre Paradis? Le
premier ministre Couillard?
Thomas Mulcair et Justin
Trudeau? Voici une nouvelle
preuve de l’importance de
l’indépendance du Québec. Il
faut, plus que jamais, que nous
soyons présents aux tables de
négociation internationales si
l’on veut vraiment défendre les
intérêts des Québécois »,
a renchéri le député de
Berthier.
De son côté, Sylvain Rochon
rappelle que l’apport économique
des productrices et des
producteurs de lait, de volaille
et d’œufs dans la
circonscription de Richelieu
contribuent de façon indéniable
à sa vitalité économique et
sociale.
« Ces productrices et ces
producteurs ont pu maintenir
leur activité dans notre
territoire en grande partie en
raison de la gestion de l’offre.
Elle a permis une stabilité qui
les a encouragés à investir dans
leur entreprise et la faire
prospérer. Les productions sous
gestion de l’offre constituent,
pour le Québec, mais aussi pour
Richelieu, la colonne vertébrale
de toute l’économie agricole.
Accepter de mettre en péril ce
modèle qui a fait ses preuves
est totalement irresponsable. Au
nom des productrices et
producteurs de lait, de volaille
et d’œufs de ma circonscription,
je demande au ministre Paradis
de sortir de sa torpeur et
dénoncer avec vigueur le fait
que le gouvernement fédéral
envisage l’abandon de la gestion
de l’offre », a
conclu le député de Richelieu.
SOURCE :
Bureau du député de Richelieu
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