Questionné
par Sylvain Rochon à l’Assemblée
nationale,
Le ministre
Blais refuse de confirmer la
participation financière du
gouvernement pour
l’agrandissement de l’école de
Saint Roch de Richelieu

Le lendemain du
dépôt, le 11 juin dernier, d’une
pétition conforme signée par
plus de 400 pétitionnaires, le
député de Richelieu, Sylvain
Rochon, a profité de la période
de questions et réponses orales
à l’Assemblée nationale pour
réclamer du ministre Blais, tel
que le demande la pétition,
qu’il confirme la participation
financière du ministère de
l’Éducation au projet
d’agrandissement de l’école
Saint‑Roch‑de‑Richelieu, rendue
exigüe en raison d’une
augmentation importante du
nombre d’élèves. Le ministre
Blais, pourtant au courant de la
qualité du dossier, a refusé de
s’engager à ce que son ministère
confirme sa participation
financière estimée à 3,6 M$ par
le biais de la Commission
scolaire, et qu’il accepte de
transférer un montant de
323 000 $ initialement prévu à
la municipalité pour les
équipements sportifs. La non
disponibilité d’espaces dans des
secteurs situés à des distances
raisonnables de la municipalité
rend ce projet très prioritaire.
La municipalité
de Saint‑Roch‑de‑Richelieu a
déjà signifié son support pour
un montant de 688 000 $ puisque
le projet d’agrandissement
prévoit, en plus de la
construction de classes pour
l’enseignement, la construction
d’un gymnase et d’une
bibliothèque dignes de ce nom,
des équipements dont pourrait
profiter toute la communauté.
Ainsi, étant donné cette
implication financière, le coût
de construction au mètre carré
s’en trouve diminué pour le
gouvernement.
« Je me serais
attendu à ce que le ministre
s’empresse de permettre cet
agrandissement, surtout que
l’école ne peut plus supporter
une telle augmentation du nombre
d’élèves. Les locaux transformés
temporairement en classes sont
trop petits, insuffisamment
aérés et certains jours, il n’y
a même pas assez de place pour
que tous les élèves puissent
prendre leur dîner à l’école.
Est-ce la conséquence de délais
administratifs trop longs ou de
l’austérité libérale ? Que ce
soit l’une ou l’autre de ces
raisons, c’est inacceptable car
ce sont les élèves qui en font
les frais »,
a déclaré Sylvain Rochon.
Afin d’éviter la
duplication des dépenses, le
fait que des équipements
sportifs et culturels dans les
écoles soient rendus disponibles
aux citoyennes et les citoyens
de la communauté moyennant leur
participation financière est une
pratique que le gouvernement
affirme publiquement vouloir
encourager. « La communauté
de Saint‑Roch‑de‑Richelieu a
compris le message et s’attend à
ce que le gouvernement fasse
preuve de cohérence. Si le
ministre a besoin de plus
d’information, je ne demande pas
mieux qu’il consente enfin à
rencontrer les parents des
élèves et les représentants de
Saint‑Roch‑de‑Richelieu. Ils se
feront un plaisir de lui
démontrer à quel point ce projet
est important pour leur
communauté », a ajouté
Sylvain Rochon.
D’autre part, le
député Sylvain Rochon est très
inquiet des effets de la
politique d’austérité libérale
sur les services aux élèves,
tels qu’annoncés aujourd’hui par
les autorités de la Commission
scolaire de Sorel‑Tracy.
Contrainte d’appliquer des
compressions supplémentaires de
800 000 $ en 2015‑2016, dont
168 000 $ en moins pour les
services directs aux élèves, ce
sont environ 100 heures par
semaine qui ne seront plus
dispensées par des
orthophonistes, des
psychologues, des
psychoéducateurs ou d’autres
éducateurs spécialisés.
« Avec ma collègue Nicole Léger,
porte-parole de l’opposition
officielle en matière
d’éducation primaire et
secondaire, j’ai demandé au
ministre Blais de se ressaisir
et de cesser de faire porter sur
les élèves et les enseignants le
fardeau de l’obsession libérale
pour l’austérité.
Malheureusement pour l’avenir de
nos enfants, il continue de
faire la sourde oreille », a
déploré Sylvain Rochon.
SOURCE : Bureau
du député de Richelieu
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