La
municipalité de Saint-Aimé n'a
pas consenti à participer à une
étude d'un regroupement
municipal
Saint-Aimé,
le 17 juin 2015 - En date du
15 juin 2015, les conseils
municipaux de Massueville,
Saint-Louis et Saint-Marcel ont
adopté une résolution demandant
au ministre des Affaires
municipales et de l’Organisation
du territoire de procéder à une
étude sur les avantages et les
inconvénients d’un regroupement
municipal entre leurs trois
municipalités et celle de
Saint-Aimé.
Ce faisant, les
maires de ces trois
municipalités ont diffusé le
contenu d'une résolution qui
avait été adoptée le 6 juin
dernier par leurs conseils
respectifs, concernant cette
demande.
Ils ont toutefois
omis de préciser que la
Municipalité de Saint-Aimé avait
refusé le 1er juin dernier
d'adopter ce projet de
résolution demandant cette étude
de regroupement tout en
réitérant les motifs de son
objection.
Ainsi, la
Municipalité de Saint-Aimé n’a
jamais discuté, par
l'intermédiaire de sa mairesse,
d’un projet d’étude de
regroupement avec les
municipalités impliquées.
Les membres du
conseil municipal représentent
démocratiquement leur population
et sont d'avis, tel qu'exprimé à
leur Résolution numéro 121-06-15
adoptée lors de la séance
ordinaire du conseil du 1er juin
dernier, que la situation
financière et politique de la
municipalité est saine et doit
demeurer ainsi, que dans
l’intérêt des citoyens les
services actuels seront
maintenus et améliorés, que le
taux de taxes demandé aux
citoyens est un des plus bas
dans la MRC Pierre-De Saurel et
que depuis la dernière étude,
l’évaluation au rôle
d’évaluation de la Municipalité
de Saint-Aimé s’est grandement
appréciée ayant atteint 95
Millions $.
L’ensemble des
élus de notre Municipalité ne
voient aucun intérêt et refusent
de participer à quelque étude de
regroupement que ce soit.
C’est donc en
pleine connaissance de cause de
la position ferme du conseil de
Saint-Aimé que les maires des
municipalités de Saint-Louis,
Massueville et Saint-Marcel ont
diffusé leur demande d’étude en
incluant notre Municipalité, ce
à quoi nous continuerons de nous
opposer.
Pour ces motifs
et malgré les pressions
déplorables des municipalités
concernées, les élus de la
Municipalité de Saint-Aimé ne
participeront à aucune rencontre
conjointe relative à ce dossier.
Le ministre des
Affaires municipales et de
l’Organisation du territoire
sera informé de la position de
la Municipalité, ainsi que M. le
député Sylvain Rochon.
SOURCE :
Maria Libert, Mairesse,
Municipalité de Saint-Aimé
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