Parc éolien
Pierre-De Saurel
Quand
on ne tire pas systématiquement
sur le messager
Par Stéphane Martin
Le dossier du
Parc éolien Pierre-De Saurel a
fait couler beaucoup d’encre et
continue de le faire. En
tant qu’entreprise médiatique,
nous recevons des lettres
ouvertes et autres
questionnements sur la chose.
S’il est vrai que certains
opposants se sont fait taper sur
les doigts par la Commission
d’accès à l’information du
Québec pour des demandes
considérées abusives, quelques
questions méritent tout de même
que l’on s’y attarde.
Photos du parc éolien
communautaire Viger-Denonville
au Bas-Saint-Laurent où des
bénéfices de 2,1 millions de
dollars ont été confirmés dès la
première année d'opération.
Ainsi, nous avons
été interpelés quant à savoir
pourquoi Lussier Cabinet
d’assurances et services
financiers a décroché le contrat
d’assurance de dommages chantier
pour la construction du parc
alors qu’il appert être le 2e
plus bas soumissionnaire.
Dans les faits, Intergroupe
Dubois cabinet en assurance
de dommages avait soumissionné
pour 132 000$ et Lussier Cabinet
d’assurances a présenté la plus
base soumission conforme à 154
000$. Le mot à retenir
dans cette situation est
«conforme» comme l’explique le
président du conseil
d’administration, Benoit
Lefebvre :
«
Une analyse objective a été
demandée auprès de Alpha Risk
Management Canada Inc. et cette
compagnie a recommandé de
choisir la seule soumission
conforme au devis soit celle
déposée par Lussier Dale
Parizeau (LDP). L’écart de prime
de prime de 22 201$ se
justifiait facilement par les
franchises comme le mentionnait
Alpha Risk Management dans son
rapport. L’un imposant des
franchises de 50 000$ par
sinistre alors de que LDP
respectait le devis public en
prévoyant des franchises de 25
000$ par sinistre. Sur la base
de cette recommandation, le CA
d’administration a entériné
cette recommandation et confirmé
LDP ».
Voulant laver
plus blanc que blanc, Monsieur
Lefebvre a également senti le
besoin de se tenir à l’écart de
cette décision.
«
Considérant mon implication
bénévole dans le Défi Vélo
Lussier et par mesure de
protection contre toutes
apparences de conflit d’intérêts
à l’endroit de toutes les
parties concernées et par gage
de confiance de Parc envers la
population et son actionnaire,
la résolution a été administrée
par le vice-président et me suis
donc retiré des discussions et
de cette décision ».
D’autres
questions concernent les dangers
liés à des conditions
climatiques extrêmes.
Qu’arrive-t-il en cas de foudre
et de vents violents ?
Est-ce dangereux pour les
maisons avoisinantes ?
Est-ce que l’on peut arrêter une
éolienne et si oui, qui paie la
facture pour l’électricité
perdue lors d’un arrêt ?
C’est le directeur général
Frédéric Tremblay qui y répond :
«
D’abord, il n’y a pas de risque
pour les maisons, puisque les
éoliennes sont érigées loin de
toutes résidences. En ce qui a
trait à la foudre, une éolienne
agit comme un immense
paratonnerre. Au bout de chaque
pale, on retrouve un fil
conducteur qui se rend jusqu’au
milieu de la tour qui elle est
relié à la terre ».
Monsieur Tremblay indique qu’il
s’agit du même principe utilisé
sur les pylônes électriques et
des silos à grains.
Le directeur
général se fait tout aussi
rassurant par rapport aux vents.
« Si
l’on parle de vitesses en
continu, l’éolienne peut prendre
du vent jusqu’à 85 km/h sans
s’arrêter. Au-dessus de cette
vitesse, elle s’oriente pour ne
plus être dans le vent et les
freins sont appliqués. Dans
cette position, les tests
prouvent qu’une éolienne peut
résister à des vents de 200 km/h
sans aucun dommage ».
Advenant cette force de vent,
rarement observée au Québec, les
dommages et les pertes de
revenus encourus par la
situation seraient couverts par
les assurances sinistres.
Frédéric Tremblay
rappelle qu’en tout temps, il
est possible de s’adresser
directement à l’organisation du
Parc éolien Pierre-De Saurel via
leur page web, leur page
Facebook ou encore par
téléphone. Chaque question
pertinente au projet trouve une
réponse dans un délai
raisonnable que l’on soit
journaliste ou non.
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