Fermeture des
centres de jour pour aînés
Le Parti
Québécois dénonce le transfert
forcé des services aux aînés
vers le milieu communautaire
Le député de
Richelieu et porte-parole de
l’opposition officielle pour les
aînés, Sylvain Rochon, et la
députée de Taillon et
porte-parole en matière de santé
et d’accessibilité aux soins,
Diane Lamarre, dénoncent la
fermeture des centres de jour
pour aînés et le transfert forcé
des services donnés par le
réseau de la santé et des
services sociaux vers le milieu
communautaire.
« Le
ministre des Finances disait, il
y a quelques mois, que "les
organismes communautaires
peuvent livrer des services
sociaux, ça coûte moins cher".
Son premier ministre l’avait
désavoué dès le lendemain.
Pourtant, on apprend que les
établissements de santé se
déchargent depuis peu des
activités des centres de jour
pour aînés en les transférant
aux organismes communautaires.
Les centres de jour offrent des
soins de qualité à nos aînés.
Ils soutiennent les familles en
leur donnant un répit essentiel
et représentent, pour les plus
vulnérables d’entre nous, une
façon de se sortir de
l’isolement. Des organismes
communautaires déjà débordés
recevront donc massivement des
demandes pour offrir un service
supplémentaire, mais sans qu’on
leur fournisse les ressources ni
le financement nécessaires »,
a déclaré Sylvain Rochon.
PUBLICITÉ
|
« Le
ministre est déconnecté des
besoins des citoyens, de ce que
les aînés et leurs proches
aidants vivent au quotidien. Il
ne prend aucune initiative pour
apporter les correctifs
nécessaires, tant pour les
patients que pour les employés
qui témoignent des bris de
service qui affectent notre
système de santé. Depuis
quelques mois, en Outaouais,
c’est une équipe volante qui
offre des services dans trois
centres de jour. En Montérégie,
on a fermé des centres de jour
dans cinq municipalités :
Cowansville, Farnham, Lac-Brome,
Bedford et Sutton. Partout, on
coupe, alors que les besoins
sont criants et en croissance.
Le ministre doit reculer et
maintenir ouverts les centres de
jour pour aînés », a
ajouté Diane Lamarre.
« Non
seulement le réseau est
contraint de délaisser ses
responsabilités à cause des
compressions libérales mais, en
plus, il ne faudrait pas que ça
se sache. En effet, à
Rivière-du-Loup, une infirmière
et une technicienne en loisirs
ont été suspendues une semaine
sans salaire pour avoir soutenu
les usagers et leurs familles
dans leurs démarches pour que
les services du centre de jour
soient maintenus. Il est
étonnant que le ministre de la
Santé ait déclaré ne pas être au
courant de cette situation
rendue publique, hier, par la
présidente de la Fédération
interprofessionnelle de la santé
du Québec. C’est inacceptable;
la loi du bâillon dans le réseau
de la santé doit cesser »,
ont conclu les députés.
Source :
Bureau du député de Richelieu |