Les
enseignants du syndicats de
l'enseignements entament une
grève de deux jours

Les négociations
en vue du renouvellement de leur
convention collective ne donnant
pas les résultats escomptés, les
enseignantes et enseignants de
la Commission scolaire de
Sorel-Tracy intensifient leurs
moyens de pression pour
démontrer leur mécontentement au
gouvernement. Ils entreprendront
une grève de deux jours
consécutifs dans le cadre des
grèves tournantes exercées avec
le Front commun.
« À la
suite de l’exercice d’un mandat
de grève d’une journée le 28
octobre, le gouvernement a
annoncé qu’il se mettrait en
mouvement à la table de
négociation intersectorielle.
Cependant, avec ce qu’on nous a
présenté vendredi dernier, force
est de constater que nous avons
encore beaucoup de chemin à
faire pour améliorer le
quotidien des enseignantes et
enseignants. Nous souhaitons
avancer vers un règlement qui
soit satisfaisant, au plus grand
bénéfice de tous, tant le
personnel que les élèves »,
souligne Lisette Trépanier,
présidente du Syndicat de
l’enseignement du Bas-Richelieu.
Afin de souligner leur entrée
dans cette phase
d’intensification de leurs
moyens de pression, les
enseignantes et enseignants du
Syndicat de l’enseignement du
Bas-Richelieu se sont donné
rendez-vous devant leur école
respective pour l’avant-midi du
12 novembre et par la suite,
vers 13 h 30, le personnel
enseignant se regroupera en bas
du pont de l’autoroute 30.
Le 13 novembre, les enseignantes
et enseignants du Syndicat de
l’enseignement du Bas-Richelieu
se joindront aux syndicats des
enseignants de Drummondville et
de St-Hyacinthe pour une
manifestation qui aura lieu à
Drummondville.
S’il est vrai que les
enseignantes et enseignants
demandent, avec les autres
membres du Front commun
intersyndical, des améliorations
en ce qui concerne les salaires,
la retraite et les assurances,
il est important de souligner
que ceux-ci défendent haut et
fort la qualité de l’éducation
et souhaitent qu’on investisse
dans ce secteur prioritaire.
« Il
faut prendre conscience que nos
conditions de travail sont les
conditions d’apprentissage de
nos élèves. On veut un contrat
de travail qui respecte les
enseignantes et enseignants et
les élèves »,
mentionne Lisette Trépanier,
présidente du Syndicat de
l’enseignement du Bas-Richelieu.
Rappelons que les
grèves tournantes sont exercées
par le Front commun
intersyndical, qui regroupe
environ 400 000 travailleuses et
travailleurs. Le Syndicat de
l’enseignement du Bas-Richelieu
est membre du Front commun.
Lisette
Trépanier, présidente |