Société des traversiers du Québec
Contrat accepté et fin de la grève
Par Stéphane Martin
Le service de traversier Sorel-Tracy et Saint-Ignace-de-Loyola reprendra dès demain (lundi) matin dès 4h30. Les membres de la section locale 9538 du Syndicat des Métallos à la Société des traversiers du Québec ont entériné leur nouveau contrat de travail dans une proportion de 80 %.
La tournée d’assemblées de ratification amorcée mercredi dernier s’est terminée cet après-midi à Matane. Le contrat permet d’améliorer la situation spécifique des officiers mécaniciens et de navigation. Il comprend également quatre clauses « remorques » pour arrimer les salaires, les conditions de retraite, les droits parentaux et la durée de la convention à ce qui aura été négocié avec les autres salariés du secteur public.
Concrètement, la prime d’attraction et de rétention de 6,5 % est reconduite pour le présent contrat et sera désormais allouée à une plus grande proportion d’officiers, soit près des trois quarts plutôt que la moitié. D’ici au maximum deux ans, une évaluation sera effectuée au terme de laquelle la prime pourrait être intégrée directement au salaire. L’employeur assumera une plus grande part des assurances collectives, soit l’équivalent d’ici trois ans de 1,00 $ supplémentaire par jour.
Pour ce qui est du salaire et de la retraite, les officiers obtiendront la même chose que ce qui aura été négocié par le Front commun du secteur public. « Nous tenons à encourager les salariés du public qui effectuent des journées de grève ces temps-ci. Le cadre financier gouvernemental est inacceptable. Il s’agit d’un appauvrissement important des salariés de l’État qui pourrait nuire à l’ensemble de l’économie du Québec », soutient le directeur québécois des Métallos, Daniel Roy.
En ce qui a trait à la partie patronale, les commentaires sont réservés, mais on se dit heureux de la reprise du service. « Pas de commentaire à faire autre le fait qu’on est heureux pour notre fidèle clientèle qui a vu son quotidien chambardé par l’arrêt de travail », de commenter Marc Gendron du service des communications de la Société des traversiers du Québec.