Route verte
Le
gouvernement libéral doit
répondre OUI aux 48 000
signataires

Sorel-Tracy, le 4
novembre 2015 – À la suite de la
décision gouvernementale
d’abolir le financement lié à la
Route verte, les citoyens de
partout au Québec se sont
mobilisés; plus de 48 000
d’entre eux ont signé une
pétition réclamant le maintien
des sommes
accordées pour l’entretien du
réseau cyclable. La porte-parole
du Parti Québécois en matière de
transports, Martine Ouellet, a
d’ailleurs interpellé le
gouvernement à ce sujet il y a
quelques jours à l’Assemblée
nationale. Malheureusement,
jusqu’à présent, le ministre
Poëti reste insensible au
milieu.
Les libéraux doivent répondre à
l’importante pétition et
rétablir les 2,8 millions
alloués à l’entretien du réseau
municipal de la Route verte
annuellement.
« La
Route verte est un joyau du
Québec. C’est plus de 5000
kilomètres qui bordent nos lacs,
nos rivières, qui traversent
plus de 400 municipalités. La
Route verte, c’est aussi du
développement économique.
Seulement en ce qui a trait à la
TVQ, elle rapporte 30 millions
de dollars par année. Investir
2,8 millions pour en récolter
30, c’est ce qu’on appelle être
rentable », a déclaré
Sylvain Rochon, député de
Richelieu.
Dans toutes les régions du
Québec, quelque 150
municipalités, des groupes
sportifs et environnementaux,
des gens d’affaires et la
population réclament que le
ministre des Transports, Robert
Poëti, change son fusil
d’épaule.
« Le premier ministre
Philippe Couillard doit s’en
occuper personnellement et
raisonner son ministre. Ils ne
peuvent rester insensibles à la
volonté de 48 000 personnes »,
a poursuivi Sylvain Rochon.
Le Parti Québécois a rappelé la
richesse que représente la Route
verte.
« Le National Geographic a
classé la Route verte parmi les
10 meilleurs réseaux cyclables
au monde. Avec raison! Qu’on
pense à la Véloroute des
bleuets, au P’tit Train du Nord,
au Petit-Témis, ou encore, dans
ma circonscription, au réseau
cyclable de La Sauvagine… la
Route verte permet aux Québécois
comme aux touristes de découvrir
des sites formidables, sans
compter qu’elle dynamise les
régions. Et plus elle sera en
bon état, plus les gens auront
le goût d’enfourcher leur vélo.
Couper un financement aussi
profitable aux plans économique,
touristique et de la santé
publique est tout simplement
insensé, voire irrecevable »,
a conclu le député de Richelieu.
SOURCE :
Bureau du député de Richelieu |