Grève
illimitée des traversiers :
Sorel-Tracy souhaite un minimum
de service pour les citoyens
(Sorel-Tracy, le
mercredi 21 octobre 2015) - «
C’est une question de sécurité
publique pour nos citoyens » de
déclarer le maire Serge Péloquin
à propos des inconvénients
causés par la grève paralysant
depuis le 13 octobre le service
de traversiers. Réuni en séance
extraordinaire, le conseil de la
Ville de Sorel-Tracy a adopté
une résolution afin que
l’ensemble des parties
concernées par ce conflit soit
sensibilisé de l’importance de
ce service pour Sorel-Tracy et
Saint-Ignace-de-Loyola.
Les travailleurs doivent faire
plus de deux heures de route
matin et soir, soit en passant
par Montréal ou par
Trois-Rivières, ce qui est
inadmissible tant du point de
vue de leur sécurité, que du
point de vue de l’engorgement
des réseaux routiers. En
moyenne, c’est plus de 1 500
véhicules, dont plusieurs
camions et fardiers, qui
s’ajoutent ainsi à un réseau
routier déjà encombré. De plus,
certains travailleurs de la rive
nord utilisent leur chaloupe
pour traverser le fleuve et la
voie maritime, un trajet qui
pourrait s’avérer dangereux
selon les conditions
météorologiques et surtout en
fin de journée à cause de
l’obscurité.
Certains patients de
Saint-Ignace-de-Loyola ne
peuvent poursuivre leurs
traitements à l’Hôtel-Dieu de
Sorel, faute de moyens
financiers et de transport en
commun, ce qui pourrait avoir
des conséquences irréversibles
sur leur état de santé. De plus,
contrairement à la situation de
Québec/Lévis, il n’y a aucun
service de transport en commun
qui assure la liaison entre les
deux rives.
« Cette situation est
inadmissible et je souhaite que
le gouvernement du Québec, qui
considère la Société des
traversiers comme un élément de
sa Stratégie maritime, prenne
les mesures appropriées pour
assurer un minimum de service et
ce, même en période de conflit
de travail » de conclure le
maire Péloquin.
Source :
Ville de Sorel-Tracy |