« Le ministre
doit protéger le fleuve
Saint-Laurent »
- Sylvain Rochon

Sorel-Tracy, le 2
octobre 2015 – Le député de
Richelieu, Sylvain Rochon, a
joint sa voix à celle du député
de Terrebonne et porte-parole du
Parti Québécois en matière de
développement durable,
d’environnement et de lutte
contre les changements
climatiques, Mathieu Traversy,
pour exprimer sa profonde
inquiétude quant à la décision
de la Ville de Montréal de
procéder au déversement de huit
milliards de litres d’eaux usées
dans le fleuve Saint Laurent.
« Le
ministre de l’Environnement doit
protéger le fleuve, a-t-il
réclamé. Il doit suspendre
immédiatement l’autorisation
donnée à la Ville de Montréal,
afin qu’on puisse évaluer toutes
les options et retenir la
solution la moins dommageable et
la plus durable. Il en va de la
qualité de l’eau du fleuve et de
la protection d'écosystèmes
d’intérêt national, comme le lac
Saint Pierre. »
«
L’État québécois est le gardien
du patrimoine commun qu’est
notre eau, a insisté de son côté
Mathieu Traversy. Le ministre
doit appliquer les principes de
précaution, de protection de
l’environnement et de respect de
la capacité de support des
écosystèmes, et commander une
analyse plus approfondie de la
situation. L’avis d’experts
indépendants est essentiel pour
évaluer l’option qui limitera le
plus les impacts sur
l’environnement. »
Ces derniers jours, plusieurs
scientifiques, collectifs
sociaux et environnementaux,
maires et citoyens ont exprimé
leurs grandes préoccupations,
estimant que la qualité de l’eau
du fleuve Saint-Laurent est en
jeu, de même que les
écosystèmes.
Par ailleurs, l’opposition
officielle exige plus de
transparence de la part du
ministre de l’Environnement.
«
Toutes les analyses qui l’ont
mené à donner son autorisation
doivent être rendues publiques.
Comme d’autres groupes, nous
voulons savoir si cette analyse
a été effectuée par des gens
ayant la compétence pour porter
un jugement sur les méthodes de
construction proposées par la
Ville. Le principe d’accès au
savoir fait partie des principes
de développement durable »,
a conclu Mathieu Traversy.
Source :
Bureau du député Sylvain Rochon |