Contrecoeur
Le pôle
logistique fait rêver les
bloquistes
Par Stéphane
Martin
Réunis pour une
conférence de presse commune
mardi matin, les candidats
bloquistes Louis Plamondon et
Xavier Barsalou Duval ont plaidé
en faveur de l’implantation d’un
pôle logistique à Contrecoeur.
Pour ajouter à la crédibilité de
leur démarche, les deux hommes
étaient flanqués de l’ex-premier
ministre du Québec, Bernard
Landry.
Selon le candidat
de Pierre Boucher-Les
Patriotes-Verchères, le Québec
n’a pas reçu le financement qui
lui revient dans le Fonds pour
les portes d’entrée et les
passages frontaliers.
« Sur
2,1 milliards de dollars, il n’y
a seulement que 2% investi au
Québec. La province n’a pas du
tout reçu sa juste part.
Heureusement, le programme se
termine en 2018, il y a encore
des chances pour la région. Et
même si le gouvernement du
Québec a tout pris en charge
dans ce dossier, on va avoir
besoin du Fédéral. Tout ce qui
est de voie ferrée et de
transport maritime relève de la
juridiction fédérale »,
mentionne Monsieur Barsalou
Duval.
Rappelons qu’au
début de septembre, le ministre
provincial délégué au Transports
et à l’Implantation de la
stratégie maritime, Jean
D’Amour, était de passage à
Sorel-Tracy dans le cadre d’un
dîner-conférence organisé par la
Chambre de commerce. À ce
moment, il réitérait que les
villes de Montréal, Vaudreuil-Soulanges
et Contrecoeur recevraient
chacune leur part du gâteau du
projet de pôle logistique.
Sans ignorer
cette réalité, Xavier Barsalou
Duval réclame la première
pointe.
« Étant donné l’état
d’avancement du dossier de
Contrecoeur comparativement à
Vaudreuil-Soulanges, on s’attend
à ce que Contrecour reçoive sa
part. On est pas nécessairement
contre le fait que Vaudreuil ait
son projet aussi, mais on
s’attend à ce que Contrecoeur
soit prioritaire ».
Le député sortant de Bécancour-Nicolet-Saurel,
Louis Plamondon, tenait à
joindre sa voix à son candidat
voisin.
« Je me joins à Xavier parce
qu’un pôle logistique à
Contrecoeur touche aussi mon
comté. Depuis 4 ans et demi, le
député en place ici n’a jamais
parlé de ce dossier à Ottawa.
Avec Xavier, nous aurons un
porte-parole pour aller chercher
l’argent qui nous revient ».
Bernard
Landry a utilisé ses qualités
d’économiste afin de faire
valoir l’ampleur d’un pôle
logistique pour la région :
« Ce
dossier est d’une extrême
importance ! Le Québec vit déjà
de ses exportations, on exporte
plus de la moitié de ce que l’on
produit. Il y a le libre-échange
avec les États-Unis d’ Amérique
et il y a des choses qui se
profilent qui vont rendre le
pôle logistique encore plus
important. L’accord de
libre-échange encre Canada et
l’Union européenne. Ce qui va
nous rajouter 500 millions de
consommateurs solvables à nos
produits. Les ports vont devenir
de plus en plus importants ».
Un pôle logistique est un parc
industriel multimodal où l’on
regroupe des entreprises et des
centres de distribution qui
réalisent des activités
logistiques permettant aux
marchandises de transiter de
manière efficiente autant sur le
marché national que sur le
marché international.
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