jeudi 15 décembre 2016
La
Société canadienne du cancer
dévoile ses 10 percées
scientifiques les plus
remarquables de 2016
La Société
canadienne du cancer a dévoilé
aujourd’hui ses 10 percées
scientifiques les plus
remarquables de 2016. Ces
découvertes de calibre
international illustrent à
merveille ce que la recherche
permet d’accomplir lorsque nos
généreux donateurs nous aident à
financer des projets de pointe.
La Société
canadienne du cancer
subventionne l’excellence en
recherche selon un processus
d’évaluation par les pairs des
plus rigoureux et compétitif.
L’an dernier, la Société a
injecté 44 millions de dollars
dans les projets de recherche
les plus prometteurs au pays sur
la prévention, la détection, le
diagnostic et le traitement du
cancer, de même que sur
l’amélioration de la qualité de
vie des personnes touchées par
le cancer, pendant et après leur
expérience de la maladie.
Les récits qui
suivent démontrent l’étendue de
la recherche financée par la
Société sur toutes les facettes
du cancer et son rayonnement
dans l’ensemble du Canada.
Félicitations aux
10 projets d’exception de cette
année!
Amélioration de la survie au
glioblastome chez les aînés
Dr
Normand Laperrière, Groupe
canadien des essais sur le
cancer, Réseau universitaire de
santé, Centre de cancérologie
Princess Margaret; Dr
Christopher O’Callaghan, Groupe
canadien des essais sur le
cancer, Université Queen’s; Dr
James Perry, Groupe canadien des
essais sur le cancer, Sunnybrook
Health Sciences Centre
Un essai clinique
de premier plan dirigé par le
Groupe canadien des essais sur
le cancer, financé par la
Société, a servi à observer que
certains patients âgés atteints
d’un glioblastome ayant suivi
une chimiothérapie ainsi qu’un
peu de radiothérapie vivaient
environ deux fois plus longtemps
que ceux traités uniquement par
radiothérapie. Le glioblastome
est une forme de cancer du
cerveau actuellement considérée
comme incurable. Les résultats
de cette étude sont en train de
transformer le traitement de la
maladie chez les patients âgés à
travers le monde.
Référence :
Congrès annuel de l’ASCO, juin
2016
Des données sur
le nombre d’essais nécessaires
pour cesser de fumer
Dr
Michael Chaiton, Université de
Toronto
Le Dr
Michael Chaiton et son équipe
ont étudié plus d’un millier de
fumeurs et ont conclu que
ceux-ci faisaient en moyenne au
moins 30 tentatives avant de
réussir à cesser de fumer. Ces
données sont fort utiles pour
mieux comprendre les difficultés
auxquelles font face les fumeurs
qui tentent de cesser de fumer
et pour améliorer les services
de soutien qui leur sont offerts
au pays.
Référence :
BMJ Open, juin 2016
Des taux de
survie en hausse grâce au
dépistage
Dr
David Malkin, The Hospital for
Sick Children
Les personnes
atteintes d’une rare affection
génétique appelée syndrome de
Li-Fraumeni courent un risque
élevé de cancer. Afin de
détecter précocement la maladie
chez ces personnes, le Dr
David Malkin et son équipe ont
mis au point une méthode qui a
été adoptée partout dans le
monde. Les personnes qui
participent à ce type de
dépistage présentent des taux de
survie au cancer beaucoup plus
élevés.
Référence :
Lancet Oncology,
septembre 2016
Modification de
la génétique d’un cancer
infantile du cerveau
Dr
Michael Taylor, The Hospital for
Sick Children
Le type de cancer
du cerveau le plus fréquent chez
les enfants est le
médulloblastome. Or, celui-ci
devient de plus en plus
récalcitrant en cas de récidive
après le traitement initial. Le
Dr Michael Taylor et
une équipe internationale de
chercheurs ont découvert que le
portrait génétique du
médulloblastome se transforme
radicalement lorsque la maladie
réapparaît; leurs observations
aideront à élaborer des
traitements plus efficaces.
Le Dr
Taylor est récipiendaire d’une
Subvention pour un impact de la
Fondation canadienne des tumeurs
cérébrales, accordée par la
Société canadienne du cancer et
la Fondation Neuro Canada.
Référence :
Nature,
janvier 2016
Cibler les
cellules résistantes dans les
cas de leucémie infantile
Dre
Trang Hoang, Université de
Montréal
La leucémie aiguë
lymphoblastique (LAL) est le
cancer le plus répandu chez les
enfants. La Dre Trang
Hoang et son équipe ont observé
que les cellules souches
anormales précurseures de la LAL
sont 10 à 20 fois plus
résistantes à la chimiothérapie
que les autres cellules
leucémiques, ce qui pourrait
expliquer la récidive de la
maladie chez certains enfants
malgré les traitements. Les
chercheurs ont également
identifié une substance chimique
potentiellement capable
d’éliminer ces cellules souches.
Référence :
Journal of Clinical
Investigation,
octobre 2016
Nouvelle
stratégie prometteuse pour
contrer le cancer du sein
Dre
Jean Marshall, Université
Dalhousie
La ranitidine
(Zantac) est couramment utilisée
pour soulager les brûlures
d’estomac. La Dre
Jean Marshall a découvert
qu’elle peut également stopper
le cancer du sein chez les
souris. Si cette substance est
efficace chez les humains, elle
pourrait rapidement devenir un
outil sûr et abordable pour
traiter et prévenir le cancer du
sein chez certaines femmes.
Références :
OncoImmunology,
mars 2016;
Oncotarget,
mars 2016
Prolonger
l’hormonothérapie pour mettre le
cancer du sein en échec
Dre
Karen Gelmon, BC Cancer Agency,
Groupe canadien des essais sur
le cancer; Dre Wendy
Parulekar, Groupe canadien des
essais sur le cancer, Université
Queen’s; Dre Kathleen
Pritchard, Groupe canadien des
essais sur le cancer, Sunnybrook
Odette Cancer Centre
Afin de prévenir
les récidives, plusieurs femmes
ménopausées atteintes d’un
cancer du sein au stade précoce
suivent une hormonothérapie à
base d’un inhibiteur de l’aromatase
pendant cinq ans. Selon une
étude clinique du
Groupe canadien
des essais sur le cancer,
financé par la Société, le
risque de récidive est encore
moindre lorsqu’on porte la durée
du traitement à 10 ans.
Cette recherche permettra aux
femmes et à leurs médecins de
faire des choix plus éclairés en
matière de traitement à long
terme.
Références :
Congrès annuel de l’ASCO, juin
2016;
New England Journal of Medicine,
juillet 2016
Une nouvelle
analyse standard pour la
leucémie
Dre
Sonya Cressman, Canadian Centre
for Applied Research in Cancer
Control, BC Cancer Agency; Dr Stuart
Peacock, Canadian Centre for
Applied Research in Cancer
Control, BC Cancer Agency
Le diagnostic et
le traitement de la leucémie
aiguë myéloblastique (LAM)
peuvent s’avérer très coûteux.
Au Canadian Centre for Applied
Research in Cancer Control,
subventionné par la Société, le
Dr Stuart Peacock, la
Dre Sonya Cressman et
leur équipe ont confirmé la
rentabilité d’une nouvelle
analyse génétique permettant
d’orienter le traitement de la
maladie. À la suite de ces
travaux, la Colombie-Britannique
a homologué le test pour en
faire une nouvelle norme
thérapeutique dans les cas de
LAM.
Référence :
British Journal of Haematology,
août 2016
Amélioration de
l’immunothérapie grâce à un gel
Dr
Réjean Lapointe, Centre de
recherche du CHUM
L’immunothérapie
permet d’« apprendre » aux
cellules immunitaires comment
attaquer les tumeurs
cancéreuses; toutefois, le
traitement n’est efficace que si
un nombre suffisant de cellules
immunitaires sont acheminées
vers le foyer tumoral. Le Dr
Réjean Lapointe et son équipe
ont mis au point un gel qui
permet de diriger et de libérer
les cellules immunitaires à
l’endroit précis où elles
doivent combattre la maladie. Le
perfectionnement de ces travaux
pourrait être hautement
profitable aux personnes
atteintes de cancer.
Référence :
Biomaterials,
janvier 2016
Voir les soins
palliatifs de manière positive
Dre
Camilla Zimmermann, Réseau
universitaire de santé, Centre
de cancérologie Princess
Margaret
Pour plusieurs,
les soins palliatifs marquent
nécessairement la fin de la vie
et signifient qu’il n’y a plus
aucun espoir. En réalité, ces
soins ont pour but de venir en
aide aux patients atteints de
maladies graves en réduisant
leurs symptômes, leurs effets
secondaires ainsi que leur
détresse psychologique et
spirituelle. La Dre
Camilla Zimmermann et son équipe
ont constaté que les personnes
atteintes d’un cancer au stade
avancé trouvent très utiles les
interventions hâtives en soins
palliatifs; toutefois ce type de
soins est entouré d’une aura
négative. Les travaux des
chercheurs mettent en lumière la
nécessité de modifier la
perception des soins palliatifs.
Référence :
CMAJ,
juillet 2016
À propos de la
Société canadienne du cancer
La Société
canadienne du cancer finance les
meilleures recherches sur le
cancer au Canada, grâce à nos
généreux donateurs et à notre
rigoureux processus d’examen par
les pairs. Nous sommes
l’organisme de bienfaisance
national qui investit le plus
dans la recherche sur le cancer
au Canada, subventionnant chaque
année le travail de centaines de
chercheurs dans les universités,
les hôpitaux et les centres de
recherche. Pour obtenir plus de
renseignements, visitez
cancer.ca ou appelez notre
Service d’information sur le
cancer, un service d’information
bilingue et gratuit, au 1 888
939-3333 (ATS : 1 866 786-3934). |