jeudi 01 décembre 2016
Jean-François
Roberge mobilise la Montérégie
pour l’assainissement de la
Rivière Richelieu


Plus de 85 personnes provenant
des deux extrémités de la
rivière Richelieu ont répondu à
l’appel du député de Chambly
Jean-François Roberge afin de
venir échanger sur
l’assainissement du cours d’eau
le 28 novembre dernier à
Saint-Mathias.
(SAINT-MATHIAS-SUR-RICHELIEU, le
29 novembre 2016) – 2019.
C’est le nombre de déversements
d’eaux usées qui se sont
produits au cours de la dernière
année dans la rivière Richelieu
et le Bassin de Chambly, entre
Saint-Jean-sur-Richelieu et
Beloeil seulement, d’après les
chiffres fournis par Marcel
Comiré, responsable du Comité de
concertation et de valorisation
du bassin de la rivière
Richelieu (COVABAR) lors de la
soirée sur l’assainissement du
cours d’eau organisée par le
député de Chambly Jean-François
Roberge le 28 novembre dernier.
Une situation inacceptable pour
le député, qui désire mobiliser
des milliers de citoyens et agir
pour corriger la situation.
Salle
comble à Saint-Mathias
Plus de 85
personnes ont répondu à l’appel
lancé par le député de Chambly
et le COVABAR. Jean-François
Roberge se dit d’ailleurs
encouragé par cette forte
participation :
«Des
maires, des conseillers
municipaux, des représentants
des autres députés de la région,
mais aussi des citoyens venant
des deux extrémités de la
rivière se sont déplacés à
Saint-Mathias pour parler de la
qualité de l’eau du Richelieu.
L’intérêt pour cet enjeu
primordial pour notre région est
indéniable», affirme
M. Roberge.
Les
participants ont notamment pu
apprendre que les déversements
d’eaux usées n’est pas le seul
danger qui guette la rivière
Richelieu. Les nombreux
déversements de produits
agricoles, mais également la
contamination de l’eau par
différents médicaments et par
des substances hormonales,
pèsent également sur la qualité
de l’eau. Il s’agit d’un enjeu
d’autant plus majeur que la
vaste majorité des municipalités
du bassin versant
s’approvisionnent en eau potable
directement dans la rivière
Richelieu.
«À Sorel-Tracy, ça coûte
extrêmement cher et ça demande
beaucoup de produits chimiques
pour rendre l’eau potable à
cause des facteurs de pollution
qui s’accumulent tout le long de
la rivière»,
d’illustrer M. Comiré.
Le Président
du COVABAR, Monsieur Hubert
Chamberland, s’est également dit
déçu face au retard énorme qu’a
le Québec en matière de gestion
d’eau potable et de protections
des cours d’eau face à l’Europe
et à plusieurs pays occidentaux.
«La
présence abondante d’eau potable
sur le territoire québécois nous
fait oublier l’importance de la
préservation de nos cours d’eau.
Au Québec, nous évaluons la
qualité de l’eau avec 8
critères. En France, il y en a
plus d’une cinquantaine qui sont
examinés», d’imager
M. Chamberland.
Jean-François
Roberge compte maintenant
ramener ce dossier au cœur de
ses priorités à Québec. À son
initiative, la CAQ s’est
d’ailleurs engagée à modifier
les critères d’admissibilité à
l’actuel Fonds Vert, un fonds
créé pour encourager les
initiatives environnementales,
afin de rendre admissibles les
projets d’assainissement des
cours d’eau du Québec. Il compte
d’ailleurs demander au ministère
de l’environnement d’envisager
cette avenue.
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