Roland Cartier est retrouvé sans vie à Saint-Marc-sur-Richelieu

SAINT-MARC-SUR-RICHELIEU – Le corps retrouvé cet avant-midi au bout du rang des Soixante à Saint-Marc-sur-Richelieu est bel et bien celui de Roland Cartier. Sa voiture avait été retrouvée en début de journée à la suite d’un appel logé à la Sûreté du Québec.

Même si le corps policier refuse de confirmer l’information tant qu’une autopsie ne sera pas pratiquée sur l’homme de 84 ans, la famille a rendu public l’information.

«Il n’y a pas de mots pour vous dire à quel point vos témoignages d’affection m’ont touché. Il est réconfortant de se savoir soutenu lorsque l’on traverse des moments douloureux. C’est pour cela que je ne peux que vous envoyez un merci ému et chaleureux » a écrit le maire de Sorel-Tracy et gendre de M. Cartier, Serge Péloquin, sur sa page Facebook.

Depuis, une multitude de personnes ont tenu à exprimer leur tristesse au maire et à sa famille via le réseau social.

Disparition

M. Cartier avait été vu pour la dernière fois vendredi soir dernier alors qu’il circulait sur la route Marie-Victorin à la hauteur des installations de Rio Tinto, vers 19h45. Il avait auparavant effectué un achat chez Mondou et avait également été aperçu à l’angle de la rue Hôtel-Dieu et du boulevard Fiset.

Ce matin, la Sûreté du Québec a été appelée à se rendre sur le rang des Soixante, à Saint-Marc-sur-Richelieu, à la suite d’un appel d’un citoyen. Sur place, les policiers ont découvert la voiture de M. Cartier.

« Des recherches ont été effectuées avec des unités spécialisées de la Sûreté du Québec et vers 10h30, un corps a été localisé non loin du véhicule en question », avait indiqué la porte-parole de la SQ, Joyce Kamp.

« Il était probablement confus et stressé en raison de la température. Il a continué tout droit jusqu'au rang, qui était un cul-de-sac, où il s'est enlisé. Les clés étaient dans le contact. Il est probablement sorti de la voiture pour essayer d'aller chercher de l'aide et les portes se sont barrées. Les policiers ont trouvé le corps à 100 mètres de la voiture. Il est mort gelé », confiait M. Péloquin au journal Les Deux Rives.

Peu de temps avant les événements, la médication de M. Cartier avait été modifiée, ce qui aurait pu amener de la confusion auprès de l’homme.