samedi 27 février 2016
Annulation
du Festival de la gibelotte 2016
:
Les médias ont
été rencontrés
Par Stéphane
Martin

L’ambiance
n’était pas à la fête lors de la
conférence de presse visant à
donner les détails de
l’annulation de l’édition 2016
du Festival de la gibelotte. Le
président Benoit Lefebvre était
visiblement ébranlé et c’est
avec la voix nouée par l’émotion
qu’il s’est adressé aux médias.
Quelques curieux se sont
déplacés pour assister à
l’annonce. Notons la présence de
l’ancien directeur général du
Festival, Laurent Cournoyer et
du conseiller municipal, Patrick
Péloquin.
« Il y a
des gens, avant que j’arrive,
qui ont travaillé fort pour
faire une activité. Quand je
suis arrivé en décembre,
rapidement on s’est mis au
travail avec toute l’équipe. On
a fait un plan de redressement,
qu’on estime qui tenait bien la
route. On est dans une
situation, où le climat général
qui entoure le Festival de la
gibelotte et pour une question
de temps, il devient impossible
de faire un festival. On fait
tout ça de bon cœur,
bénévolement. Rappelez-vous
qu’on n’a plus de permanence,
nous ne sommes que des
bénévoles, qui ont un gros cœur,
mais qui en même temps, ont des
métiers autres qu’organisateurs
de festival, même si l’on y met
beaucoup de passion »,
lance Monsieur Lefebvre.
L’une des
activités les plus courues lors
des dernières éditions du
festival était la course du 5
km. Les organisateurs ont bon
espoir de pouvoir récidiver cet
été. «
Je ne suis pas ici pour trouver
un coupable, une foule de
facteurs fait en sorte que le
festival prend une pause. On va
prendre un peu de recul, faire
le bilan de la situation et
regarder pour faire une activité
de financement, qui va être le 5
km, pour voir s’il y aura encore
une place pour nous en 2017 »,
avance le président.
« La
première chose que j’ai vue,
c’est qu’on a deux choix. Il y a
un corps sur la table, soit
qu’on lui donne de l’air pour
essayer de le faire respirer,
soit qu’on le laisse aller. On
avait la croyance qu’on pouvait
le sauver, malgré la faillite
technique. Les scénarios sur
lesquels on travaillait
faisaient en sorte qu’on était
capable de payer la dette sur un
horizon de 3 ans. À partir du
moment où il n’y a pas
d’activité, il n’y a pas de
remboursement. On est déçu, mais
en même temps on a pris cette
décision pour ne pas creuser
davantage. L’organisation ne se
dissout pas aujourd’hui. On
verra ce que nos créanciers
voudront aussi », de
conclure Benoit Lefebvre.
À cet effet,
rappelons que la Ville de
Sorel-Tracy a annoncé que les
factures identifiées dans les 57
000$ déjà votés seront payées.
Cette annonce se voulait une
réaction suite à la décision du
Festival de la gibelotte
d’annuler l’édition 2016.
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