mardi 14 juin 2016
Remerciements
du Biophare
Au cours des
derniers mois, le Biophare a
fait appel au public afin de
signer soit une pétition
numérique inscrite sur le site
de l’Assemblée nationale, soit
une pétition papier. La pétition
était parrainée par le député de
Richelieu, M. Sylvain Rochon. Au
total, 2104 personnes ont
accepté de signifier leur
soutien aux revendications du
Biophare.
Rappelons que le motif qui a
prévalu au lancement de cette
pétition concernait une décision
douteuse du ministère de la
Culture et des Communications du
Québec. Par cette décision, le
ministère considérait que le
Biophare n’était pas éligible à
déposer une demande d’aide
financière pour son
fonctionnement. Comme cette
décision reposait sur une
méconnaissance du Biophare, la
contestation de celle-ci allait
de soi.
Le ministère de la Culture et
des Communications, malgré tous
les efforts déployés par le
Biophare, a maintenu sa
décision. Mais tout n’est pas
perdu. La pétition a eu son
effet. Grâce au dépôt de cette
dernière à l’Assemblée nationale
par M. Sylvain Rochon, une
rencontre avec le ministre de la
Culture et des Communications,
M. Luc Fortin, a été rendue
possible. Le directeur général
du Biophare, M. Marc Mineau, lui
a alors présenté les motifs à
l’origine de la contestation. M.
Fortin a démontré beaucoup
d’ouverture et a lui-même
proposé de visiter le Biophare
au cours de l’été. Il est à
souhaiter que, suite à cette
visite, le ministère procède à
une réévaluation de sa décision.
Si tel est le cas et que cette
décision est positivement
révisée, le Biophare devra sans
doute attendre la réouverture du
Programme d’aide au
fonctionnement des institutions
muséales (PAFIM) dans trois ans
pour déposer une demande.
Ainsi, le Biophare remercie
sincèrement ceux et celles qui
ont signé la pétition lancée par
le Biophare. Sans eux, ce combat
aurait été perdu d’avance. On le
comprendra cependant, il ne
s’agit pas d’une victoire sur
tous les plans mais d’une
opportunité d’ouverture pour
l’avenir. Cette ouverture est
donc considérée comme une bonne
nouvelle vue les circonstances.
Source :
Marc Mineau, directeur général |